Kit pour la fête des mères à imprimer

Je vous écris d’un café de Lisbonne. Il fait un soleil d’été. J’avais hâte de partager cette création pour la fête des mères avec vous. Chaque année, j’essaie de préparer un petit quelque chose pour la fête des mères, une création à offrir pour dire « maman, je t’aime et je pense à toi ». C’est une création que j’apprécie particulièrement préparer :  j’ai alors à nouveau dix ans et je retrouve mon enthousiasme à imaginer une surprise pour ma maman.

Kit pour la fête des mères à télécharger

 Cette année, j’ai imaginé des petites choses à la fois épurées et enfantines. Je voulais que l’on retrouve ce lien de l’enfance tout en conservant une certaine esthétique.

Je me suis aidée et inspirée du livre Petits dessins au stylo billes qui permet justement d’apprendre à faire des dessins, de manière simple, et étapes après étapes au stylo bille. Le livre vient compléter les dessins au stylo bille pour les chiens et les chats dont je vous avais déjà parlé : vous vous souvenez des faire-part pour chien et chat ?

 


Kit pour la fête des mères à télécharger

Dans ce kit pour la fête des mères, vous trouverez trois phrases et dessins : « maman, je t’aime plus que l’océan et l’univers », « maman, je t’aime plus que des fleurs », « maman, je t’aime plus que mon doudou » déclinées sur différents supports . Sur chaque création, vous trouverez un petit cœur comme fil conducteur. Je les ai imaginé comme un triptyque.

Pour mettre en valeur ce kit pour la fête des mères, je vous conseille d’utiliser un joli papier à grain lors de l’impression.

Kit pour la fêtes des mères

Vous trouverez dans le kit pour la fête des mères  :
– Des affiches au format A4. Vous pouvez les imprimer au format carte postale en réduisant la taille lors du paramétrage de l’impression.
– Des étiquettes cadeaux à découper
– Des marque-pages. Pour les marque-pages, vous pouvez faire un petit trou tout en haut et glisser un joli ruban afin de finir la création.

 

Kit pour la fête des mères à télécharger

Comment faire des dessins et des kit à imprimer en ligne ?

Vous êtes plusieurs à me demander comment je réalise les dessins/motifs et mes créations à imprimer et quels logiciels j’utilise.

C’est assez simple et intuitif. Je prends une feuille, un stylo et je fais mon dessin sur papier. Quand il est fini, je le scanne ou je le prends en photographie avec mon iPhone. Je n’ai pas besoin d’une qualité exceptionnelle puisque le dessin va seulement me servir de calque et de base.

J’utilise alors Illustrator et je repasse, chaque trait, avec l’outil Plume. J’ai pris l’habitude de le faire directement avec mon trackpad. Je travaille finalement très peu avec une tablette graphique. Une fois que j’ai terminé de repasser sur les traits. Je peaufine à l’écran. C’est parfois aussi le moment où j’ajoute des couleurs.
Pour la mise en page – par exemple, pour faire des étiquettes, des semainiers ou des marque-pages – , je travaille sur Indesign.

Indesign et Illustrator sont deux logiciels de la suite Adobe. Ce sont des logiciels professionnels et payants. Je paie un abonnement chaque mois. Ils demandent un certain temps de prise en main mais ils sont magiques une fois que l’on commence à savoir les utiliser. Je les compare parfois à l’utilisation d’une voiture. C’est un peu long pour apprendre à conduire, mais une fois que l’on sait conduire, on devient tout à coup bien plus libre !

Si vous avez envie que je vous prépare des tutoriels pour vous expliquer un peu plus le fonctionnement de ces deux logiciels, glissez-moi un mot avec vos besoins et questions.

Vous trouverez aussi des solutions gratuites Opensources : Sribus pour Indesign, et Inkscape pour Illustrator.

 

Kit pour la fête des mères à télécharger

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30 ans


 

Aujourd’hui, j’ai trente ans. J’ai joué à saute-mouton avec mes vingt-neuf ans. Pour la première fois depuis des années, je n’ai pas écrit le jour de mon anniversaire. Les mots avaient pris la poudre d’escampette. Pour mes vingt-neuf ans, j’étais perdue et apeurée. J’étais partie retrouver l’air dans les Pyrénées et je m’étais retrouvée, seule, au bord d’un lac au milieu des montagnes encore enneigées. Il faisait doux. C’etait le printemps et c’était beau. On aurait dit le bout du monde. Au sommet, j’ai déposé mes doutes et mes peurs et je me suis promis une année lumineuse.

Aujourd’hui, j’ai trente ans et je suis toujours aussi perdue. Je ne sais pas où je serai demain, mais, cette fois, je souris à l’écrire. J’ai appris à accepter mes doutes et mes peurs. A accepter de laisser les réponses éclore. J’ai appris, aussi, à baisser la garde et fendre l’armure, et c’est sûrement la plus belle leçon de l’année. J’ai trente ans et je ne suis pas forte. Non. Je n’essaie plus de paraitre forte. Pour la première fois de ma vie, j’accepte les mains tendues.

Aujourd’hui, j’ai trente ans et depuis mes vingt ans, j’ai obtenu trois licences et un master. J’ai créé deux entreprises. J’ai lancé un magazine, adopté un chien, créé un agenda. J’ai voyagé. Beaucoup. J’ai été fascinée par la poésie de la Thaïlande et la beauté glaciale de la Laponie. J’ai levé les yeux, je me suis regardée, et je me suis réconciliée doucement avec mon reflet. J’ai rencontré des personnes formidables. J’ai écrit, lu des centaines de livres, trinqué à l’avenir. J’ai tremblé, j’ai aimé et je me suis écorchée. J’ai donnée vie à des idées et des couleurs bancales. Je les ai faites, jour après jour, tenir debout. J’ai été, parfois, un peu, fière. J’ai pris des photographies. J’ai conseillé et aidé. J’ai appris à me tenir droite. J’ai été silencieuse. J’ai été là. Je me suis enthousiasmée et j’ai fait, chaque jour, de mon mieux.

Aujourd’hui, j’ai trente ans. Je dors, toujours, avec un doudou et je bois du chocolat chaud. Je porte des bensimon et des shorts en jean. Je ne sais pas me maquiller. J’ai des bleus sur les genoux et des étoiles accrochées au poignet.

J’ai trente ans. Je me réveille et je suis au bord de l’océan. J’ai trente ans et j’apprends à ralentir et à penser à moi. J’apprends à dire non. J’essaie d’acheter le plus joli des appartements. Je fabrique des affiches, j’ai des projets et des rêves qui font battre mon coeur un peu plus fort.

Aujourd’hui, j’ai trente ans et je me souhaite de ne jamais m’endormir, de ne jamais laisser la vie filer et de rester à coté. Je me souhaite la vie en lettres capitales et lumineuses. Des premières fois et des mains qui tremblent. Je me souhaite de continuer à rire à m’enthousiasmer à m’écorcher à pleurer à aimer. A la folie, passionnément.

 

 

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Orévwar la Guyane !


 

25 mars 2017

« Je suis dans l’avion, la tête posée contre le hublot. Les jours semblent s’être évaporés depuis notre arrivée à Cayenne. Le soleil se lève et j’ai, au creux de moi, l’énergie des jours heureux.

On arrive dans un peu plus d’une heure à Paris. Je vois, du hublot, doucement le soleil se lever. Le ciel, à l’image de ces dernières journées, semble magique. Je souris et j’ai des poignées d’images et d’émotions qui me collent à la peau : si la Guyane n’aura pas été le voyage le plus facile, il restera un des plus marquants.
Je me souviendrai de ses rencontres, de son histoire et de sa luminosité particulière.

En Guyane, j’ai vu des tortues géantes, passé une soirée avec une famille amérindienne, fait de la pirogue au milieu des caïmans. Je suis restée sans voix face à la beauté des marais de Kaw. J’ai pris un bain de soleil au coeur de l’hiver, découvert l’histoire des bagnes et gouté des fruits aux noms inconnus. J’ai flâné dans Cayenne et marché dans la forêt amazonienne. J’ai préparé un repas face à l’océan et observé huit couchers du soleil.

J’ai dormi au milieu de la jungle et mis les voiles vers les îles du Salut. J’ai ri, beaucoup. J’ai partagé un repas à la bougie et j’ai reçu sûrement un des plus doux massages de ma vie. J’ai bu des dizaines de planteurs et j’ai trinqué à la beauté de ces jours-là. Je me suis baignée dans une eau turquoise et on aurait dit le paradis. J’ai serré ma chance de vivre ces moments-là et j’ai répété des poignées de fois que je ne pourrais pas être vraiment plus heureuse qu’ici et maintenant.

 


 

Je viens de terminer Design web responsive et responsable de Scott Jehl. Je pense aux mots d’Anne, avant de monter dans l’avion, sur sa fascination de ma capacité à travailler et à mon étonnement face à ce ressenti-là. Je répète souvent – et en le pensant sincèrement – que j’ai la chance de ne pas travailler beaucoup. Que j’ai la chance de vivre de ma passion tout en ayant du temps pour profiter de la vie. De ne jamais mettre de réveil le matin, d’aller au cinéma parfois l’après-midi et de ne jamais avoir à regarder l’heure lorsque je déjeune au restaurant. La chance finalement de vivre, et de travailler aussi, à mon rythme.

Je disais à Anne que retoucher les photographies n’était pas vraiment travailler. Qu’écrire ou partager quelques conseils, non plus, évidement. Que cette semaine fut au ralenti et qu’elle m’avait remplie d’énergie pour les journées un peu plus denses à venir. J’avais fait ce que qui me rendait heureuse. Je n’avais pas beaucoup travaillé, ou tout au moins, j’avais eu l’impression de ne pas beaucoup travailler et je crois que c’est l’essentiel.

Je souris en repensant à ma lecture dans l’avion et en me disant que je pourrais affirmer la même chose. Non, non, non, ce n’est pas travailler.

Et puis, la vie, c’est des vacances ? »

 

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