Orévwar la Guyane !


 

25 mars 2017

« Je suis dans l’avion, la tête posée contre le hublot. Les jours semblent s’être évaporés depuis notre arrivée à Cayenne. Le soleil se lève et j’ai, au creux de moi, l’énergie des jours heureux.

On arrive dans un peu plus d’une heure à Paris. Je vois, du hublot, doucement le soleil se lever. Le ciel, à l’image de ces dernières journées, semble magique. Je souris et j’ai des poignées d’images et d’émotions qui me collent à la peau : si la Guyane n’aura pas été le voyage le plus facile, il restera un des plus marquants.
Je me souviendrai de ses rencontres, de son histoire et de sa luminosité particulière.

En Guyane, j’ai vu des tortues géantes, passé une soirée avec une famille amérindienne, fait de la pirogue au milieu des caïmans. Je suis restée sans voix face à la beauté des marais de Kaw. J’ai pris un bain de soleil au coeur de l’hiver, découvert l’histoire des bagnes et gouté des fruits aux noms inconnus. J’ai flâné dans Cayenne et marché dans la forêt amazonienne. J’ai préparé un repas face à l’océan et observé huit couchers du soleil.

J’ai dormi au milieu de la jungle et mis les voiles vers les îles du Salut. J’ai ri, beaucoup. J’ai partagé un repas à la bougie et j’ai reçu sûrement un des plus doux massages de ma vie. J’ai bu des dizaines de planteurs et j’ai trinqué à la beauté de ces jours-là. Je me suis baignée dans une eau turquoise et on aurait dit le paradis. J’ai serré ma chance de vivre ces moments-là et j’ai répété des poignées de fois que je ne pourrais pas être vraiment plus heureuse qu’ici et maintenant.

 


 

Je viens de terminer Design web responsive et responsable de Scott Jehl. Je pense aux mots d’Anne, avant de monter dans l’avion, sur sa fascination de ma capacité à travailler et à mon étonnement face à ce ressenti-là. Je répète souvent – et en le pensant sincèrement – que j’ai la chance de ne pas travailler beaucoup. Que j’ai la chance de vivre de ma passion tout en ayant du temps pour profiter de la vie. De ne jamais mettre de réveil le matin, d’aller au cinéma parfois l’après-midi et de ne jamais avoir à regarder l’heure lorsque je déjeune au restaurant. La chance finalement de vivre, et de travailler aussi, à mon rythme.

Je disais à Anne que retoucher les photographies n’était pas vraiment travailler. Qu’écrire ou partager quelques conseils, non plus, évidement. Que cette semaine fut au ralenti et qu’elle m’avait remplie d’énergie pour les journées un peu plus denses à venir. J’avais fait ce que qui me rendait heureuse. Je n’avais pas beaucoup travaillé, ou tout au moins, j’avais eu l’impression de ne pas beaucoup travailler et je crois que c’est l’essentiel.

Je souris en repensant à ma lecture dans l’avion et en me disant que je pourrais affirmer la même chose. Non, non, non, ce n’est pas travailler.

Et puis, la vie, c’est des vacances ? »

 

Vous aimerez aussi
C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. Vivre sa vie comme des vacances, vivre le quotidien comme des vacances, en voilà un doux mantra. Je t’embrasse tout doux <3

    Répondre
  2. Ce voyage était tellement inoubliable… j’adore me replonger dans nos photos, nos articles, pour le revivre encore un peu. Et quel plaisir de le partager avec toi !

    Répondre

Déposez un commentaire
et souriez, vous êtes fantastique

  • (ne sera pas publié)