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C'est promis

Les partiels qui commencent et le cerveau qui semble exploser. Surligner, écrire, effacer, écrire. Essayer d’avoir une jolie écriture, puis oublier. Essayer simplement de finir. La première respiration après quatre heures de dissertation est toujours la plus agréable. La bouffée de vent glacial me rappelle à la vie. Et, tout continue, tout recommence. Les gens, les transports, le retour. Il y a ce permis qui semble à n’en plus finir, et ces projets au bout des doigts, au bout des os. Il y a des immensités de rêves sous mes paupières lorsque je m’endors le soir. Mais. Mais, il n’y a personnes pour les retenir, pour faire que. Tous les soirs, le lit semble trop grand. Tous les soirs, mes doigts se crispent sur les draps sans vie.

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Et si c’était vrai?



Presque six mois déjà que mon cœur s’est émietté, et plus que trois semaines dans l’attente.

Trois semaines à tenir avec une moitié de cœur à l’autre bout du monde, trois semaines à se mordre les lèvres pour supporter le poids de l’absence, du silence, de la solitude.
Trois semaines, à avoir le cœur en balustrade, à se murmurer que c’est bientôt la fin, mais pas encore. Il faut être sage, il faut attendre. Attendre et être patiente, n’entendre que c’est deux mots depuis six mois. Ils raisonnent, se font échos.
Trois semaines à s’aimer en mots, en guirlandes de sourires et en ribambelles d’amour. Sans s’effleurer, sans se caresser.
Trois semaines à imaginer les frontières de sa peau, la douceur de son sourire, et ses doigts qui m’effleurent. A écrire la magie de la Retrouvaille, à colorier le temps, à dessiner la distance pour mieux la gommer, la tromper.

Un. Deux. Trois. Bonheur.
Cela sonne comme une évidence, comme la justesse d’un premier amour.

Les vagues de l’amour sont parfois cruelles. La douceur s’est abattu sur le rivage.

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