Note du samedi,


Les jours s’écoulent peu à peu. Déjà plus de deux mois, je posais mes bagages sur le sol. Je souriais à Valencia et trinquais à cette année avec des presqu’inconnus. Des inconnus qui deviendront si vîtes mes quotidiens, mes repères. Je me créais une autre vie comme on ouvre un nouveau livre. Un nouveau quotidien apparaissait et je le saisissais. Déjà plus de deux mois, et je ne sais pas quoi en penser. Je ne sais pas si je dois en sourire ou m’effondrer. Il parait que cette expérience devrait me grandir, me fortifier. Nous verrons, je verrais. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas encore le cas. Je régresse. J’ai à nouveau quelques mois et je ne sais plus marcher. Depuis mon arrivée, je me sens minuscule et mon cœur me fait bobo. Je me sens comme un bébé, tyrannique et dépendant. Je mange, pleure et dors. Je suis incapable de gérer mes émotions. Il y a trop d’étincelles qui s’éteignent en même temps et trop vîtes pour les supporter. Il y a trop de. Je n’ai plus de berceau, plus de doudou pour me consoler, me rassurer.

J’ai peur de me perdre et de ne plus savoir me retrouver, nous retrouver. J’ai peur de ne pas arriver à me relever, de ne plus savoir marcher.


Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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Note du samedi,

Malade, malade, malade.
Le week-end en amoureux se transforme en tête à tête avec mon paquet de mouchoirs.

J’ai lu ce livre hier soir, et je ne veux plus tomber enceinte.
Ni maintenant, ni jamais.
Messieurs, si votre amoureuse veut devenir maman, offrez-lui ce livre.


Edit: Depuis, j’ai grandi, muri, le temps a passé – appelez ça comme vous voulez -, et l’adaptation du livre en film est sorti. Je l’ai vu, et je l’ai commenté ici si cela vous intéresse.

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