A la découverte de l’Aveyron

Aveyron


Le week-end dernier, on prenait la route. Un week-end à nous, pour nous. C’est fou comme la routine peut user, peut dévorer, peut vous fatiguer et vous laisser sans force. Alors, on avait décidé de s’offrir une parenthèse à nous le temps d’un week-end. Depuis novembre, il n’y avait pas eu un seul week-end sans ordinateur, sans un petit travail pour finir pour s’avancer pour qu’importe. Alors, cela serait un week-end loin de tout, près de nous.

Arrivés à Entraygues-sur-Truyère, un programme parfait nous attendait. Hôtel douillet. Champagne, petits délices, Spa, dîner romantique en chambre et visite de la région. Les ingrédients étaient réunis pour noyer le quotidien, et repartir pleins d’énergie. Alors, on a profité. En géant. On s’est laissé porter. On a découvert une jolie région. Des villages surprenants et authentiques. Conques, Bozouls, la cité médiévale d’Estaing. Il a neigé tout le long du week-end. Cela donnait un petit air féerique à tous les paysages. C’était doux. On a savouré et on a ouvert les yeux. Immensément.

On devrait s’imposer un week-end comme celui-ci à chaque fois que la fatigue déborde. Ca fonctionne à la perfection.

Un week end en AveyronAveyron

Un énorme merci à l’équipe de Weekendesk et tout particulièrement à Adrienne qui nous a proposé ce joli week-end. Pour ceux qui ne connaitraient pas encore Weekendesk, Weekendesk propose des week-ends thématiques sur mesure. C’est un guide très intelligent : il suffit de lui glisser ses dates, ses envies, son budget, et les lutins de Weekendesk finissent le travail pour vous. Ils vous trouvent à deux heures de chez vous un petit séjour parfait et sur mesure. Tous les hôtels sont sélectionnés avec beaucoup d’attention en amont par l’équipe de Weekendesk, ce qui permet d’éviter de mauvaises surprises.

Et un grand grand merci à l’équipe de l’hôtel la Rivière pour son accueil chaleureux, son professionnalisme et ses conseils passionnés sur leur belle région.

 


Dites-moi, quelles sont vos astuces pour évaporer le stress et la fatigue ?

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Faites un voeu, Boudu le réalisera !

boudu

Cela fait des mois que l’on travaille avec Edith sur ce joli projet, son joli projet : Boudu. Il y a des collaborations qui me tiennent particulièrement à coeur : celle-ci en fait partie. Sûrement parce qu’Edith dégage une bonne humeur communicative, parce qu’elle est passionnée et a réalisé un rêve un peu fou. Parce qu’il y a dans Boudu un brin de folie qui fait que les plus petits projets deviennent grands, deviennent beaux. Deviennent réels.

Avec le sourire, Boudu vous accompagnera dans vos petits et grands moments de la vie : de la création de carte et faire-part à l’aide à l’organisation d’une fête, d’un mariage ou d’un anniversaire. Edith sera à vos cotés pour vous aider et faire la plus émouvante et la plus jolie des fêtes. Vous n’aurez qu’à lui chuchoter vos rêves, vos envies, vos voeux d’amour, vos inspirations et vos projets. Edith collera tous les morceaux, vous questionnera, et fabriquera un projet à votre image.

En octobre, quand Edith m’a contacté, elle voulait un site qui lui ressemble, qui pétille, qui soit « Bouduesque ».  Edith vient du Print, elle tenait à s’occuper du graphisme. Alors, je l’ai aiguillé pour donner à son projet une dimension « web », pour qu’il prenne vie. Cécile a glissé des photographies fabuleuses, et résolument Bouduesques.  Tous les ingrédients étaient réunis. Ensemble, on a beaucoup travaillé, on a tâtonné, on a sautillé. Petit à petit, Boudu a grandi, a pris vie. Quand il tombait, on était là pour le rattraper. Et aujourd’hui, Boudu marche enfin : il est  joyeux, positif et surtout il déborde déjà de vie ! Nous, on l’aime déjà beaucoup.

Il y a des projets où je ne doute pas de leur envol. Parce qu’ils sont humains, parce qu’ils débordent de passion et d’enthousiasme, Boudu en fait partie. Alors, voilà, si vous vous voulez vous faire accompagner par Edith, vous pouvez y aller les yeux fermés.

 

 boudu

Boudu

 

Oh, et puis, je serai auprès d’Edith pour vous aider à développer le blog de votre mariage (ou pour un autre tourbillon de votre vie: murmurez à Edith de réaliser vos rêves les plus fous, vous avez toutes les chances qu’elle le réalise !). Après cette jolie collaboration, on ne voulait pas se séparer comme ça. Alors, Edith vous accompagnera pour le visuel, je m’occuperai de la dimension technique.

J’espère que Boudu vous plaira autant qu’à nous. Alors, cela vous plait ? Vous lui souhaitez la bienvenue ?

Et pour aller sur Boudu, c’est par ici !

Boudu

 


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Premier retour : 5 mois en freelance

freelance


Déjà cinq mois que j’ai pris l’envol : cinq mois que je travaille pour mes clients, pour moi, pour nous. Pour faire quelque chose de bien, et de joyeux, ensemble. Ou tout au moins mettre tout en oeuvre pour.

Depuis octobre, je chouchoute chaque jour deux communautés adorables. J’ai dessiné deux faire-part de mariages, trois de naissance, réalisé un site vitrine, deux e-boutiques, trois blogs. J’ai organisé des concours, fabriqué des newsletters, mis en place des calendriers éditoriaux et des campagnes publicitaires. J’ai envoyé des mails, lancé des projets un peu fous, partagé des idées qui font pétiller mes yeux. Un joli conte est né, un partenariat avec Yse, et quelques voyages en pointillés. Je me suis confectionnée un travail sur mesure. A l’écrire, j’ai le sourire aux lèvres.

Depuis octobre, j’ai aussi appris à faire des factures, des contrats, des devis, ce qu’est le RSI, l’URSAFF et autres noms barbares. J’ai appris à dire « bonjour, je suis à mon compte et je fabrique des jolies choses » sans trembler. Sans que ce sentiment d’imposture me submerge. J’ai appris à ne plus compter mes heures, à travailler le samedi, le dimanche, et le soir souvent beaucoup trop tard. Je sautille toujours à l’annonce d’un projet qui fera ses premiers pas à mes cotés. Et lorsqu’il prend enfin son envol, c’est toujours une fête à l’intérieur.

En travaillant de chez moi, j’ai eu peur de m’enfermer dans un petit coin de bureau et de me couper de l’extérieur. En réalité, j’ai rencontré des personnes passionnées et passionnantes. Bienveillantes envers moi. J’ai échangé beaucoup, ri un peu, pleuré rarement. Depuis octobre, je suis plus ouverte, plus réceptive. Me mettre à mon compte m’a donné des ailes.

A la lecture de certains mails, j’ai eu la peur au ventre. J’ai douté de mes compétences et parfois du futur de la collaboration. Je me suis sentie sur un fil. En équilibre. Il suffirait d’un petit « non » pour que le contrat bascule. Et, j’en ai pris pleinement conscience. Alors, j’ai tout fait pour que cela n’arrive pas. Jusqu’à aujourd’hui, tout va bien. Je croise les doigts. Je me suis remise en question. Je me suis impliquée. J’ai serré tous les conseils que l’on a pu m’offrir. J’ai dit mille fois qu’il fallait que je m’organise mieux. J’ai gagné en confiance, appris à mieux communiquer, à gagner un peu de temps. J’ai pris (un peu) de recul, j’ai avancé.

J’ai toujours autant de mal à m’éloigner quelques heures de mon ordinateur, de mon iPhone. Je tremble toujours quand mon téléphone sonne après 21 heures. J’ai toujours du mal à dire « non », à ne pas répondre à une sollicitation tardive. Je me suis oubliée un peu, je ne sais plus ce que signifie ne rien faire ou garder du temps pour soi. J’ai oublié l’idée d’aller au cinéma en plein milieu d’après-midi, de m’offrir une petite heure par jour pour venir déposer quelques mots ou images ici. Je regrette souvent de ne pas avoir le temps de répondre aussi vite à mes mails, aux commentaires, aux petits mots. Le temps est parti. Il reviendra.

Parce qu’au départ, l’idée était aussi que je gérerai justement mon emploi du temps comme je le voudrai. Etre libre. La réalité m’a éclaboussée. Les petits cases se remplissent toutes seules les unes après les autres et finissent toujours par déborder. Alors, j’apprivoise ce joyeux coktail entre vie privée et vie pro. Je mesure la chance que j’ai chaque jour. Pour le reste, je laisse du temps au temps pour que tout se mette en place. Je jongle et parfois je m’écorche. Mais, j’apprends, je respire. Je grandis et surtout je fais de mon mieux. Avec le sourire, toujours.

Je n’ai toujours pas de cartes de visites, je ne sais toujours pas donner un nom à mon métier, je continue de dessiner des soleils dans mes carnets et de dire « mignon » beaucoup trop de fois. Je crois que tout va bien.

Depuis octobre, j’ai grandi. Un peu. Et, c’est déjà beaucoup. Finalement, cela ne fait que cinq minuscules mois.


On se retrouve dans quelques temps pour faire un second bilan ?

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