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Océan en Guyane

{ Le 31 mars 2018 }

Rédigé le 31 mars 2018 par May
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Qui suis-je ?

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





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Décembre, je me laisse emporter par une vague de Décembre, je me laisse emporter par une vague de travail et d’angoisses. J’oublie de respirer, de rêver, de vivre. J’oublie beaucoup de choses.

Janvier, je me retrouve chiffonnée et cabossée. Alors, pour les douze prochains mois, je me fais la promesse de ralentir et de moins travailler. Je me promets, dans la foulée, de voyager à nouveau. Je sais combien c’est essentiel à mon équilibre.
Février, j'envoie un message à Saïd en lui demandant s’il y aura une transhumance au printemps et si je pourrais y participer. Cette idée me met en joie.
En attendant, je réserve un vol pour Ibiza, et un van pour début avril.

Mars, Saïd me confirme la transhumance. Je décide de rester une semaine supplémentaire à @touda.eco après le trek pour écrire, rêver et m’étonner. C'est de l'écolodge que je vous écris ces lignes aujourd'hui.
Avril, j’ai 35 ans et je déborde de doutes. Je commence à me demander si j’aurais assez d’énergie pour gravir une montagne. Je me demande si c’est vraiment une bonne idée. Je me demande beaucoup de choses et je n'ai aucune réponse. J’enfouis mes questionnements sous une tonne de travail.

Début mai, Saïd m’encourage à me préparer physiquement. J’y pense et la seule préparation physique que j’effectue sont des aller-retour entre mon lit, ma cuisine et mon bureau.
Mi-mai, Saïd m’apprend qu’une vague de froid et de la pluie sont à prévoir durant la transhumance. Il faut prévoir des vêtements chauds. La nuit, les températures seront négatives. La veille de mon départ, il neige à Touda. J’ai peur du froid, de la pluie, de la neige, de mes capacités physiques. De tout.

Alors, comme toujours dans ces cas-là, je coupe mon cerveau et je saute dans le vide : je m’envole vers Marrakech sans savoir encore que je vais vivre une des expériences les plus intenses, riches et vivifiantes de ma vie.

Allez, je vous raconte ?
30 septembre, au revoir l’été 30 septembre, au revoir l’été
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30 septembre, au revoir l’été 30 septembre, au revoir l’été
Cinq ans. Cinq ans que je n’avais pas pris l’a Cinq ans. Cinq ans que je n’avais pas pris l’avion. Cinq ans que je n’avais pas fermé les yeux en sachant que je me réveillerai, quelques heures plus tard, sur une terre inconnue.

Cinq ans. Cinq ans, c’est long. Cinq ans et le Covid. Cinq ans et la terre qui brule. Cinq ans et Les mots à l’affiche. Cinq ans et une rupture qui fracasse mes croyances. J’étais à l’aube de mes trente ans. Boum. Les rêves de môme. Boum. Les plans sur la comète et le tableau parfait. Boum. Cinq ans d’oubli et de fêtes. Cinq ans de passion, d’addictions et de fuite.

Et puis l’impulsion. C’est l’hiver. Le coeur est glacé. Dehors, ll fait soleil. Sur le pointe des pieds, ouvrir la fenêtre. Respirer. S'autoriser, enfin, à respirer à nouveau. Soudain, les rêves qui semblent s’éveiller, et la petite vie qui reprend, plus forte, ses droits.

Cinq ans, c’est long. Cinq ans. Soixante mois. Deux cent soixante semaines. Cinq ans à oublier l’attente, l’impatience et la vue depuis le hublot.
Cinq ans à apprivoiser, au bord de l’abîme ses envies et ses peurs. Cinq ans à oublier. Cinq années à s’oublier, putain.

Dans onze jours, j’aurai trente-cinq ans et le désir ardent d’exister et de vivre.

© 2023 Vie de Miettes

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