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Guyane Amazonie mer

{ Le 21 mars 2018 }

Rédigé le 21 mars 2018 par May
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J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





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Après avoir réservé le vol pour Ibiza et le van Après avoir réservé le vol pour Ibiza et le van, je me suis demandé ce que l'on pourrait bien y faire début avril quand on n'a pas mis les pieds dans une discothèque depuis plus de dix ans et que l'on déteste la musique forte. 

Puis, les questions sont arrivées. Est-ce si facile à conduire comme mon papa me le répète ? A-t-on froid la nuit dans un van ? Et si j'ai peur ? Et si j'ai envie de faire pipi ? Et si je suis malade ? Mais, d'ailleurs, on se lave comment quand il ne fait pas encore si chaud ? 

Alors, pour me rassurer, j'ai préparé un programme pour la première fois de ma vie. J'ai noté les paysages, les horizons et les kilomètres entre chaque étape. J'ai lu, regardé et observé Ibiza depuis mon écran d'ordinateur. 
Et surtout, surtout, je me suis promis de ne pas m'en vouloir : si j'avais peur, si j'avais froid ou si je trouvais la vie en van trop inconfortable ; je pourrais toujours réserver un hôtel et cela ne serait pas un drame. Cela ne ferait pas de moi une personne nulle non plus d'ailleurs. 

Pour la première nuit, j'avais noté que le parc naturel de Ses Salines était seulement à quelques kilomètres de la vieille ville d'Ibiza et de l'aéroport.

J'avais alors pensé que je pourrais y dormir. Cette idée m'avait rendue infiniment heureuse. C'était donc ça la magie d'une maison roulante : avoir le luxe de choisir, chaque jour, chaque nuit, les toutes premières et les toutes dernières images qui apparaîtront sous mes yeux.

Et pour ce dimanche matin, j'avais décidé que cela serait cette vue-là. Quand j'ai pris cette photographie, je me suis dit que parfois, dans la vie, la réalité était bien plus chouette, simple et surprenante que nos rêves et que c'était une merveilleuse nouvelle. 

PS : j'ai eu froid, j'ai eu pipi la nuit, j'ai calé, j'ai eu peur de tomber dans la mer lors d'un démarrage en côte, j'ai pensé que j'arriverais jamais à me garer dans une place pour six voitures, j'ai eu soudain très chaud. Mais alors, qu'est-ce-que c'était chouette, qu'est-ce que c'était beau, qu'est-ce que c'était doux.
30 septembre, au revoir l’été 30 septembre, au revoir l’été
Décembre, je me laisse emporter par une vague de Décembre, je me laisse emporter par une vague de travail et d’angoisses. J’oublie de respirer, de rêver, de vivre. J’oublie beaucoup de choses.

Janvier, je me retrouve chiffonnée et cabossée. Alors, pour les douze prochains mois, je me fais la promesse de ralentir et de moins travailler. Je me promets, dans la foulée, de voyager à nouveau. Je sais combien c’est essentiel à mon équilibre.
Février, j'envoie un message à Saïd en lui demandant s’il y aura une transhumance au printemps et si je pourrais y participer. Cette idée me met en joie.
En attendant, je réserve un vol pour Ibiza, et un van pour début avril.

Mars, Saïd me confirme la transhumance. Je décide de rester une semaine supplémentaire à @touda.eco après le trek pour écrire, rêver et m’étonner. C'est de l'écolodge que je vous écris ces lignes aujourd'hui.
Avril, j’ai 35 ans et je déborde de doutes. Je commence à me demander si j’aurais assez d’énergie pour gravir une montagne. Je me demande si c’est vraiment une bonne idée. Je me demande beaucoup de choses et je n'ai aucune réponse. J’enfouis mes questionnements sous une tonne de travail.

Début mai, Saïd m’encourage à me préparer physiquement. J’y pense et la seule préparation physique que j’effectue sont des aller-retour entre mon lit, ma cuisine et mon bureau.
Mi-mai, Saïd m’apprend qu’une vague de froid et de la pluie sont à prévoir durant la transhumance. Il faut prévoir des vêtements chauds. La nuit, les températures seront négatives. La veille de mon départ, il neige à Touda. J’ai peur du froid, de la pluie, de la neige, de mes capacités physiques. De tout.

Alors, comme toujours dans ces cas-là, je coupe mon cerveau et je saute dans le vide : je m’envole vers Marrakech sans savoir encore que je vais vivre une des expériences les plus intenses, riches et vivifiantes de ma vie.

Allez, je vous raconte ?
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