Il y a quelques semaines, j’ai reçu un mail de Laura de My little Paris.
Laura cherchait une personne pour présenter son adresse secrète d’automne à Toulouse pour Tapage. Si vous saviez comme j’étais enthousiaste à cette idée-là : My little Paris était le site – et plus largement l’entreprise – qui me glissait des étoiles dans les yeux lorsque j’étais étudiante. J’aimais la communication visuelle et les idées folles de My little Paris. Le ton juste, passionné et enthousiaste de la marque, les illustrations délicates à l’aquarelle de Kanako, et bien sûr, bien sûr, leurs bonnes adresses. Je rêvais d’avoir un aussi joli bureau-appartement quand je serai grande et de créer une entreprise à cette image-là, une entreprise qui sent bon la poésie et la douceur de vivre.
My little Paris fait partie des start-up qui m’ont fait comprendre que l’on pouvait être sérieux sans être ennuyeux, professionnel et perfectionniste sans être froid et inhumain : et que cela serait à moi de choisir les valeurs et les règles de mon entreprise. Et que ces règles, elles pouvaient – et devaient – me ressembler et me rendre avant tout heureuse.
Alors, ce mail, forcement, il m’a fait sautiller. Ce n’était pas grand chose, mais dans ces quelques lignes, je me disais qu’il y avait une personne au sein de cette entreprise qui m’a tant inspirée qui me connaissait, ou plutôt qui lisait mon blog. Cela m’a glissé de l’énergie et un sourire immense pour des jours entiers. Et forcement, j’ai pris ma mission de dénicher ce lieu toulousain très à coeur.
J’ai cherché l’endroit parfait. J’ai listé les points qui me semblaient importants. Je voulais un lieu que je connaissais bien, où j’aimais aller régulièrement et qui sentait bon l’automne et les journées au coin du feu. Je voulais aussi que cela soit des personnes toulousaines et passionnées derrières. J’ai conscience de ma chance de pouvoir mettre la lumière sur un joli endroit et j’ai pensé que c’était toujours mieux de mettre en avant des personnes talentueuses et bienveillantes. Je voulais aussi un endroit authentique et à la décoration soignée, un endroit avec du caractère et qui ne se laisserait pas vraiment guider par les modes, un endroit avec finalement une jolie âme et histoire.
Mon restaurant parfait sur le papier comportait mille et un critères et semblait un peu trop parfait pour exister. Alors, j’ai réfléchi. J’ai demandé à mes amis leur lieu préféré à Toulouse. J’ai fait des listes. J’ai noté, hésité, testé. J’ai ouvert les yeux. J’ai hésité, encore. J’avais des dizaines de restaurants qui clignotaient dans ma petite tête. J’ai trouvé l’excuse parfaite pour manger dehors bien plus que de raison. Et puis, je suis revenue au point de départ. J’ai finalement choisi Sandyan où je ne connais pas le chef et où la décoration ne semble pas vraiment d’automne ou avec du cachet non plus.
J’ai choisi Sandyan parce que c’est ma véritable cantine, parce que le restaurant se situe à quelques mètres de chez moi à Jeanne d’Arc et que j’y vais bien trop souvent. C’est l’adresse où je sais que je mangerai toujours bien et où il y a toujours une petite place pour moi. L’adresse où je peux vous citer, et commenter, la carte. C’est l’adresse où je peux vous garantir, les yeux fermés, aussi de la qualité et je crois que c’est l’essentiel.
Je l’ai choisie parce que malgré ses petits défauts, c’est chez Sandyan que je vais pour un oui pour une faim. Parce que la qualité me semble bien supérieure à la plupart des restaurants toulousains, que les prix y sont doux malgré tout, que l’on mange toujours de saison, sain, équilibré et que c’est drôlement (drôlement !) bon. Qu’une carotte, ou une courgette, chez Sandyan semble toujours raconter une nouvelle histoire et de nouvelles saveurs. Et parce que à chaque fois que je vois le plat arriver, je ne saurai pas vraiment par où commencer pour le refaire chez moi – c’est dans ce moment-là que je me sens toute minuscule en cuisine, et que je me dis, que oui, c’est délicieux.
Alors, voilà, vous pouvez lire mes quelques lignes par ici sur TaPage. Et je souris parce que je me suis mis un peu – beaucoup – la pression pour choisir l’adresse. Le jour où je suis allée manger chez Sandyan accompagnée de mon appareil photo, il faisait (vraiment !) tout gris. Quand il a fallu sortir l’appareil photo au restaurant, j’avais les joues rouges-cerise. Les photographies sous la lumière artificielle ne sont pas vraiment élégantes. Sur les quelques lignes, j’ai réussi à glisser deux coquilles plus grosses que moi (je ne les noterai pas ici pour la postérité et Laura devrait bientôt les corriger). Je souris de cette pression en écrivant et finissant l’article. Je sais que l’essentiel n’est pas là.
Et maintenant, j’ai envie, à nouveau, de vous parler de mes belles adresses, de partager les personnes qui font vivre Toulouse ; cela vous dirait, dites ?
… parce que c’est toujours un plaisir de te lire, un zeste d’amour, beaucoup de couleurs, du rêve un peu beaucoup et de la magie à chaque phrase !
❤️
Merci merci merci Emmanuelle ! <3
Oh oui, bien sûr que ça me dit! ;)
Et je note pour Sandyan car… je n’y suis jamais allée!!
On ira ensemble si tu veux : )
C’est toujours un grand plaisir de vous lire,vos quelques lignes m’ont donné envie de redécouvrir Sandyan que j’avais rangé peut être un peu vite dans la case « manque de convivialité » à mon grand regret d’ailleurs car j’adore leur bento et la larme choco poivrée est une tuerie…..Merci de m’avoir donné envie d’y retourner.