Medianeras de Gustavo Taretto

« Un homme est à l’image d’une ville et la ville à l’image de ses habitants. »*

 
 
J’ai découvert Medianeras – Murs mitoyens – de Gustavo Taretto par hasard alors que  je flânais samedi dans le Marais. Je me suis arrêtée devant le Nouveau Latina lire la programmation. Lorsque je passe devant un cinéma, j’ai cette manie de m’arrêter lire les synopsis des films alors à l’affiche. Et ce, même si je n’ai aucune intention d’aller au cinéma à l’instant même.

Medianeras et sa description m’ont tout de suite enchanté. Tout d’abord, l’affiche était travaillée et agréable. Le synopsis dévoilait un conte urbain. La culture hispanique, l’architecture, la poésie, la solitude propre aux métropoles, le web(design) qui se mélaient. Des sujets qui me parlent. Medianeras brosse aussi en filigrane une histoire d’amour entre deux solitudes à Buenos Aires. Dès l’affiche, la grande question du film semble lancée: « Où trouver l’amour quand on ne sait où chercher ? ». Et puis les histoires d’amour, c’est toujours beau.

Le lendemain, j’allais le voir. Je me suis rendue dans un petit cinéma-théatre vers chez moi, le Brady. Le Brady fait partie de ces rares cinémas où il émane encore un sentiment artistique dès que l’on pousse la porte. Les salles sont minuscules, les fauteuils rouge et en velours.  Les vieilles affiches de cinéma sur les murs soulignent l’histoire du lieu. Au Brady, les films ne sont pas projetés en numérique et les petits grésillements des vieilles bobines de film rappellent un temps désuet.

 

 

Revenons à Medianeras.

Ce film argentin est le premier long-métrage de Gustavo Taretto. L’auteur a travaillé dans la publicité et cela se voit. Medianeras est parsemé de symbole et d’images fortes qui restent en mémoire. Le film révèle un Buenos Aires sous un angle novateur. Ce conte, à la fois urbain et philosophique, nous amène rapidement à réfléchir sur la relation paradoxale entre les grandes villes surpeuplées et le sentiment de solitude omniprésent de ses habitants : comment et pourquoi la ville engendre-t-elle des individus solitaires et névrosés ? Ou bien et à l’opposé, cette ville monstrueuse ne serait-elle pas plutôt le simple reflet des individus qui l’habite ?  C’est à cette problématique que va tenter de répondre Gustavo Taretto tout au long de son joli film.

Medianeras ne cesse de souligner l’ennui et l’indifférence dont sont épris les citadins aussi bien au milieu de la foule que chez eux, entourés de dizaine de « cajas de zapatos » (cage à poules) où vivent des individus comme eux. Les individus se heurtent, se touchent, se côtoient et demeurent pourtant si éloignés.Dans cette ville tentaculaire, l’autre devient à la fois sujet de fascination et d’angoisse. Les personnages développent un certain malaise face à la ville. Celle-ci devient la source de tous les fantasmes. Elle est à la fois effrayante et envoûtante.

Pour palier leur isolation, les individus tentent de communiquer toujours plus par le biais des nouvelles technologies : SMS, tchat en ligne, jeux vidéos, etc. Tout y passe – tant que l’individu reste physiquement seul avec ce sentiment de « protection »-. Aucun de ces moyens ne semblent fonctionner et les personnages demeurent dans leur isolement. Gustavo Taretto met au coeur de Medianeras cette ambivalence propre aux nouvelles technologies qui ne cessent, d’un coté de pousser des individus à communiquer entre eux, et de l’autre, de les enfermer pernicieusement. Je dois dire que cela est un sujet qui m’intéresse particulièrement et me fascine. J’ai trouvé que le film était une belle allégorie de cette société de (sur)communication – et je n’ai (presque) plus touché à mon iPhone de la journée -.

 

 

Pour finir sur une note plus légère, j’ai aimé enfin l’optimisme du film. Medianeras se conclut avec une jolie fin où les personnages parviennent à ne plus se laisser sombrer et à reprendre leur destin à main. Ils sortent, s’inscrivent à la piscine, et finissent enfin par arrêter de se croiser pour se rencontrer. L’errance et la rêverie laissent place au réel et la vie réelle. Je n’en écrirais pas plus afin de ne pas tout dévoiler. Je vous conseille d’aller le voir si vous avez l’occasion. Et j’espère que, comme moi, vous en en sortirez avec un sourire aux lèvres.

 

Des avis ? Vous l’avez vu ?

 


* Martin-Santos

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C'est promis

Vos commentaires
sont des petites douceurs
Mille mercis à vous

  1. Merci pour ce bel article! Je suis fan fan fan de cinéma indépendant, j’ai l’habitude d’y aller une à trois fois par semaine quand je suis en France. Aujourd’hui, sur une petite île en Norvège, je regrette de ne pouvoir voir les films qui sortent…

    Ce film a l’air vraiment agréable et intéressant. Je me sens totalement visée quand on parle des relations via les technologies (mais j’ai quand même rencontré mon copain sur Internet).

    J’ai toujours pensé que c’était très difficile de rencontrer des gens, des jeunes, même malgré les soirées Erasmus, les nombreux bars…les gens ne se parlent pas, ou alors sont trop alcoolisés pour ce souvenir des noms et des visages des personnes rencontrées.

    Mais d’un autre côté, on s’ouvre beaucoup plus aux gens rencontrés sur Internet, donc je ne pense pas que ce soit que du négatif.

    Je note ce film pour mon retour en France, en espérant qu’il sera toujours en salle!

    Encore merci! :)

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    • May

      Ah comme je te comprends. Lorsque j’étais en Erasmus, cela m’a beaucoup manqué de ne pas pouvoir aller au cinéma autant que je l’aurais voulu. Je me suis bien rattrapée lorsque je suis rentrée en France.

      Ce que tu dis pour les relations via Internet me semblent vraies. C’est aussi ce que je ressens d’un coté, mais de l’autre malgré des échanges parfois assez intimes avec des inconnus, une barrière se met en place. Je discute, je me confie mais la barrière du virtuel me protège. Je ne me fais pas mal. Il est aussi parfois difficile de franchir cette barrière virtuelle. On se créé souvent une identité virtuelle un peu idéale de soi, mais aussi de l’autre.

      Enfin, je connais aussi beaucoup de personnes pour qui le web est juste un tremplin, une passerelle. Cela leur permet de rencontrer plein de personnes avec qui elles ont des points commun, d’échanger, parfois de se confier ET de les voir en vrai.
      J’ai encore beaucoup de mal avec la dernière étape (foutue timidité !).
      Je pense que les nouveaux moyens de communication peuvent être un atout lorsqu’on sait bien les utiliser, c’est comme tout. Puis pour le moment et malgré ma timidité, les personnes avec lesquelles je me suis le plus lié d’amitié sont des personnes que j’ai rencontré … euh « naturellement » si on peut dire.

      Je te dis à très bientôt. J’espère que tu auras l’occasion de voir ce joli film.

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  2. Je ne l’ai pas vu mais tu me tentes bien, là ! L’affiche évoque un « où est Charly ? » des temps modernes, et ton avant dernier paragraphe me rappelle l’article que je viens d’écrire, par extension… Je vais me renseigner pour voir où et quand il passe, merci May !

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    • May

      Oui, tout à fait !
      Il est bien question de « où est Charlie » à plusieurs reprises dans le film. J’ai pensé à en parler dans mon article et puis, je ne voulais pas gâcher la surprise (et puis mon article commençait de devenir drôlement long aussi). Si tu vas le voir, tu verras c’est tout joli et poétique la façon dont l’auteur utilise « Où est Charlie » . D’ailleurs, il s’appelle Wally dans le film notre Charlie vu que c’est un film argentin.

      Il doit normalement encore passer au Nouveau Latina et au Brady. Si tu as l’occasion de le voir, j’espère qu’il te plaira. Tu pourras me dire ce que tu en as pensé si tu vas le voir ! Cela me fera plaisir de lire ton avis.

      Belle soirée !

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  3. C’est vrai que l’affiche fait assez beaucoup penser à Où est Charlie ! J’avais vu la bande-annonce de ce film au cinéma, sur le coup j’ai voulu aller le voir, et puis j’ai oublié. Je vais voir si ce film passe encore sur Paris… :)

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    • May

      Alors, oui, c’est bien à « Ou est Charlie » que fait référence l’affiche. Tu as l’oeil ! Il est question de ce livre à plusieurs reprises dans le livre.

      Et comme je le disais à Onne-Chan, il doit toujours passer au Nouveau Latina et au Brady. J’espère que tu ne seras pas déçue si tu vas le voir !

      Bonne soirée

      Répondre
      • Demain je vais déjà voir « J’aime regarder les filles », un film français dont le sujet a déjà été traité mais je pense qu’il va être bien. Du coup je pense que j’irai le voir samedi midi au Nouveau Latina, j’ai hâte ! Je te dirai si j’ai bien aimé, mais je suis sure que oui !

        Bonne soirée à toi aussi (Bonne nuit)

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    • May

      Ah super ! C’est toujours plaisir de savoir que je peux donner envie de voir/lire/écouter quelques choses !
      Dis-moi ce que tu en as pensé si tu vas le voir ! :)

      Répondre
  4. J’ai vraiment beaucoup aimé ce film, on suit les personnages avec attention, on a envie que quelque chose de bien leur arrive, qu’ils se rencontrent. J’ai beaucoup aimé le passage avec les petites fenêtres qu’ils se font ouvrir pour apporter de la lumière à leur appartement (et les publicités qui entourent ces petites fenêtres). Je suis sortie légère et heureuse de ce film et je regarde beaucoup plus le haut des immeubles quand je me balade :-)

    Répondre
    • May

      Oh, c’est chouette de voir que l’on a eu le même ressenti après avoir vu ce film-là.
      C’est un film qui rend léger, c’est tout à fait ça. Et se sentir léger, c’est si agréable.

      A bientôt !

      Répondre
  5. Eh bien merci pour cette belle découverte, je commençais à être à court d’idées niveau films.. :)

    A part ça, je voulais te dire : tu sais, ça fait deux ans que sur mon bureau, parmi un tas de petit bazar, il y a ta photo avec les nuages, prise le 10 mai 2009 à Toulouse. Et ça me donne le sourire tous les matins en arrivant ;)

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    • May

      Oh oui, je me souviens maintenant que tu en parles de cette petite carte/photographie. C’est mignon que tu l’ai gardé tant de temps et qu’elle ne se soit pas perdue au fond d’un placard. C’est mignon et touchant.
      Il faudra que je t’envoie un autre bout de ciel de Toulouse. Tu pourras comparer s’il n’a pas trop changer en deux ans.

      Je t’embrasse et te dis à bientôt !

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  6. Maeva

    Dès que j’ai vu la bande annonce de ce film j’ai eu envie d’aller le voir. J’ai attendu impatiemment le jour de sa sortie nationale. Et puis voilà je vis en province et pas un seul cinéma à moins de 200 km de chez moi ne l’a programmé.
    Du coup cet article m’a rappelé mon impatience à le voir sortir en DVD!

    Le sujet m’intéresse beaucoup moi aussi, ainsi que l’architecture de la ville et les références indé.
    Je ne sais pas si la chanson « True love will find you in the end » de Daniel Johnston est reprise dans le film. Elle était juste parfaite pour la bande annonce.

    Répondre
    • May

      Ah oui, c’est super frustrant ça. Cela m’est arrivé plusieurs fois lorsque je vivais à Toulouse, et c’est encore pire depuis que je suis à Poitiers. Lorsque le film d’auteurest diffusé en salle, je le prends presque comme un petit cadeau. Cela me permet aussi de voir des films que je ne serais pas aller voir si j’avais eu plus de choix (on trouve des avantages à tout avec un peu de volonté !).

      Je ne me souviens plus du morceau. Je vais l’écouter pour voir si cela me revient !

      A bientôt Maéva !

      Répondre
  7. Bonsoir,
    J’ai moi-même vu et apprécié ce petit film pendant la dernière fête du cinéma, que je croyais avoir choisi par hasard: des gens de mon âge, souffrant de maux similaires…La sociologie du cinéma ne se fait jamais vraiment au hasard en réalité..Effectivement l’esthétique et le sujet de départ sont intéressants, on découvre la ville sous un autre angle, mais ce que j’ai trouvé un peu décevant, c’est la légèreté d’un scénario et beaucoup trop de longueurs…Malgré tout, il reste un film plaisant et surtout touchant, comme ses acteurs…
    ps: j’ai bien envie d’inviter les lecteurs/trices de ce blog à se diriger vers le mien, nettement moins abouti, mais je fais appel à votre indulgence et à vos commentaires…Et n’oubliez pas « Vive le cinéma! »…cequenoussommes@over-blog.fr

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    • May

      Bonjour !

      C’est toujours intéressant et enrichissant de lire l’avis de d’autres personnes qui ont vu ce film. Pour les longueurs, je les ai aussi ressenti par moment. Après quelques recherches, j’ai vu que la « première » version (si je peux dire) u film était un court-métrage. Je n’ai pas réussi à mettre la main de dessus, mais cela ne m’étonnerait pas que le court-métrage se suffise à lui-même. Je ne le confirmais puisque je ne l’ai pas vu bien sûr. Quant à la légèreté (feinte?) en revanche, j’ai trouvé qu’elle participait à la beauté du film.

      PS: Quant à la publicité sur mon blog, et sans méchanceté aucune, je n’apprécie pas vraiment qu’on en fasse dans les commentaire. Les lectrices (et moi même) peuvent décider d’aller sur ton blog en cliquant sur ton pseudo puisque tu y as indiqué ton blog. Il n’y a aucune publicité sur mon blog caché, ou non. Alors, ce n’est pas pour en glisser dans les commentaires ! J’espère que tu te plairas dans l’univers des blogs et que tu y feras de belles rencontres.

      Je te souhaite une belle soirée !

      Répondre
    • May

      Avec un peu de chance, il va bientôt sortir en DVD !
      J’espère qu’il te plaira si tu as l’occasion de le voir.

      Belle soirée !

      Répondre
  8. Je l’ai vu et j’ai littéralement adoré ! Je suis ressortie de ce film légère est pleine d’espoir :)

    Répondre
    • May

      On est deux alors !
      C’est bien ça. On se sent légère lorsqu’on sort de ce film. Et se sentir légère, c’est tellement chouette.

      A très bientôt Ally !

      Répondre
  9. Pas vu non plus, mais ça au moins c’est de la critique ! j’aime :) merci de nous faire partager ton coup de coeur ^_^ des bisouuuuuus

    Répondre
    • May

      C’est un gros pavé (lorsque je l’ai écrit, je me suis dit que j’avais dû écrire l’article le plus chiant de mon blog ^^). J’ai toujours du mal lorsque je rédige un article sur un film/livre entre faire un article bref, pas vraiment argumenté mais qui a le mérite d’aller à l’essentiel (en général, cela se résumera à « c’est trop chouette !) ou faire un article plus long mais qui devient vite un peu ennuyeux. Oui, j’ai toujours un peu de mal avec le juste milieu ! :)

      A bientôt douce Valentine !

      Répondre
  10. Je viens écrire ici et polluer un peu ton article. Enfin, je vais y revenir. Je voulais te remercier avec un peu plus de mots que sur twitter. C’est très agréable de voir que les gens continuent à nous suivre et à apprécier ce que l’on fait. A force de ne plus faire grand chose dans mes photos, dans mes articles, mine de rien j’ai perdu beaucoup de confiance en moi. J’ai une vision de la photographie qui change beaucoup en ce moment, mes intérêts pour celle-ci se modifient. Mais au bout d’un moment, lorsque l’on délaisse son plus grand centre d’intérêt, on finit par ne plus se prendre au sérieux par soi-même. Alors merci de m’encourager. Je suis énormément stressée en ce moment, malgré les vacances, malgré que tout aille bien dans ma vie, et ce parce que je suis sans doute plus passive à ce que je vis. Donc je crois que je vais sincèrement essayer de me remettre à toutes mes passions et me redonner l’envie de partager, de créer des liens à travers les passions. Et pour en revenir à ton article, je n’ai pas vu le film, mais j’aime découvrir toutes sortes de films, de livres et d’artistes en ce moment. Alors c’est avec plaisir que je le regarderais, parce que tu as une belle plume et que ce film a l’air de convenir à mes états d’âme actuels :) . Encore merci pour tes mots, courts mais terriblement efficaces.

    Répondre
    • May

      Je te réponds un peu en retard. Alors, de rien pour mes mots. Ils sont sincères. Ton blog fait partie des blogs que j’apprécie énormément. Tu as une jolie écriture, tu prends des photographies merveilleusement bien et tu as une sensibilité qui rend ton univers à la fois délicat et beau. Et puis aussi, tu te bats pour ce que tu veux et pour y parvenir. Tu es entière (et en plus, tu es toute jolie).
      Je ne te ferais pas des cours sur la confiance en soi (cela serait un peu risible venant de ma part !). Dans tous les cas, je ne peux que t’encourager à continuer ton blog, la photographie et tout le reste. Si je l’apprécie, je dois être loin d’être la seule.

      Je t’embrasse.

      Répondre
  11. Anaelle

    Je ne l’ai pas vu.. mais tu m’as donné envie.
    Et le dernier Almodovar? tu l’as vu..
    j’hésite..

    bisouxx

    Répondre
    • May

      Non, je n’ai pas encore vu Almodovar. Cela fait un petit moment que je ne suis pas allée au cinéma et cela commence à vraiment me manquer. Il est sur la liste des films à voir !
      Tu l’as vu toi du coup ? Tu en as pensé quoi ?

      Des bisous !

      Répondre
  12. Je l’ai pas vu mais ça me donne bien envie… (déjà dit je crois ^^ )

    Ohlala je bave à chaque fois devant ta bannière !! Me gusta… :)

    A +++

    Répondre
    • May

      Oh, c’est gentil pour la bannière ! Moi, je ne peux plus la voir. Je n’ai qu’une envie, c’est de changer tout le thème de mon blog pour un thème plus simple, plus blanc, plus épurée. Je trouve la bannière lourde, grasse et pleine d’imperfection.

      Si tu as l’occasion de voir le film, j’espère qu’il te plaira. :-)

      Belle soirée !

      Répondre
  13. ce film a l’air en effet tres interessant. et je trouve que cette question se pose maintenant aussi meme dans les villes plus petites. meme si elle n’y est pas renforcée par l’anonymat des grandes cités et qu’elle y est plus complexe du fait qu’il y co existe une mentalité un peu bizarre de village ou tout le monde sait tout sur tout le monde.

    Répondre
    • May

      Oui, il est super ce film (enfin bon, tu connais déjà mon avis que tu as lu l’article ! ). Je ne connais pas vraiment la mentalité des villages et ne pourrais donc pas en parler. J’imagine qu’elle évolue avec la société elle aussi. Je ne sais pas si mieux, moins bien, ou juste différent.

      Bonne journée !

      Répondre
  14. Camille

    Je viens tout juste de découvrir les articles que tu as écris à propos de certains certains livres ou films. Curieuse de découvrir ce film argentin dont tu as si joliment parlé, je me suis empressé de le chercher sur Internet. Je l’ai trouvé sur Youtube et j’en suis ressortie enchanté. Il traite d’un sujet qui est toujours d’actualité avec beaucoup de poésie. Il nous amène à nous questionner sur nos comportements en société et nous fait voir la vie sous un autre angle.

    Merci, un grand merci pour ton article et pour tous les autres que tu publies qui sont une petite merveille à lire à chaque fois !

    Passe de très belles vacances au Soleil !

    Répondre
    • Oh mais de rien Camille. Ton commentaire me glisse un grand grand grand sourire. Enfin deux grands sourires. La première fois quand je l’ai lu début février, et aujourd’hui quand j’ai enfin peu de temps pour chouchouter mon blog (il faut bien qu’il y ait quelques avantages a été un tout petit peu lente). Cela fait chaud au coeur parce que je crois qu’un blog est avant tout (à mes yeux) là pour partager des belles choses et des découvertes. Du coup, c’est drôlement chouette de lire que même si l’article a quelques années, il vit toujours.
      A tout bientôt ! <3

      Répondre

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