Demain, je retourne à Toulouse. On a du se rendre à l’évidence et barrer l’Andalousie. Ou plutôt la mettre entre parenthèses. On avait oublié les problèmes de bus absent le mardi soir et le dimanche. Cela aurait trop raccourci notre voyage déjà minuscule. On le repousse juste un peu, du bout des cils. Un petit peu. Jeveuxyaller, jeveuxyaller.
Demain soir, je prendrai ma petite voiture bleu, et j’irai rejoindre la ville rose.
Demain soir, je prendrai ma petite voiture bleu, et j’irai rejoindre la ville rose.
Cela n’était pas prévu que je rentre si tôt à Toulouse. Cela n’était pas prévu comme ça, de cette façon-là. Cela me fait un sentiment bizarre, indicible au creux du ventre. Des petites aiguilles, des épingles à nourrice. Je ne sais pas si c’est la peur, du plaisir ou bien. Ce dont je suis sure est que ce sentiment reste bien éloigné de mes premiers retours. Ma maison s’éloigne. Les habitudes s’estompent et renaissent ailleurs. Je crois ne plus savoir dans quelle ville est mon cœur.
Qu’importe, demain soir je serai dans le creux de ses bras.
Qu’importe, demain soir je serai dans le creux de ses bras.
On a gribouillé sur le moleskine des week-ends à Paris, Londres, Amsterdam et Rome. Et au crayon à papier Bombay pour mon anniversaire. Et à chaque fois, à chaque ville écrite, nos sourires s’étirent de la même façon.
Je crois avoir attrapé la maladie, la folie des voyages. J’ai envie de découvrir le monde entier, de le voir le toucher le caresser. J’ai envie d’apprivoiser l’univers.
Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.