Note du lundi,


Je pars le 10, ou peut-être le 11.

J’ai un peu peur. Beaucoup même. Il y a six mois, lorsque j’ai rempli le dossier Erasmus, je faisais le pari de m’intégrer et de parler une autre langue en moins d’un an. Je m’amuserais, je vivrais une auberge espagnole, je découvrirais. Se plonger dans l’inconnu pour en ressortir plus forte. Grandie. Tout paraissait si limpide, si simple. Partir, s’émerveiller et découvrir. Puis revenir avec un sourire rempli de jolies choses.
Maintenant, j’ai peur. Et, les doutes prennent le dessus. Il y a l’amoureux, et le reste. L’argent, la timidité, la langue. Les papiers aussi. Alors, j’essaye de prévoir, de me persuader que les nœuds dans le ventre se transformeront en papillons dès mon arrivée. Il n’y a pas de raisons, après tout. Je fais des listes de vocabulaires. Je les apprends par cœur. Je gribouille des mots et répète des phrases en Espagnol à voix haute. Cela ira, cela ira. J’ai acheté samedi la méthode assimil, le CD tourne en boucle dans ma chambre. Vous connaissez ? Vous avez des conseils à me donner? Si oui, je suis preneuse.
J’ai trouvé mon auberge espagnole. Un appartement multiculturel au milieu de l’avenue de mon université. Entre la plage et la centre de Valencia. Il y a même un lit pour ma petite voiture. On sera deux garçons et deux filles. Un guatémaltèque, un italien. Peut-être une anglaise et moi.

Partir, s’émerveiller et découvrir. Juste ça.

Si vous voulez en savoir plus, sur mon expérience Erasmus, vous pouvez aller à cette adresse.

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C'est promis

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