C’est comme un petit trou noir de souris dans lequel on s’engouffre.
Comme le chant des sirènes, comme une force centrifuge qui nous attire.
C’est un peu effrayant, un peu moche parfois, beau souvent. Vivant toujours.
C’est un grigris de grand-mère qui nous fait croire à un renouveau, c’est une croyance en la magie du temps qui passe et se renouvelle.
C’est penser le temps comme une instance qui pense, qui tourne, qui choisit.
C’est croire en la déesse Chance sans vraiment s’en apercevoir.
C’est abaisser les rideaux en velours rouge de 2008 , et attendre le spectacle nouveau, en espérant qu’il soit un peu plus, juste un peu plus.
Majestueux.