Dimache,
la journée pourrait porter l’étiquette « entre présence et absence« , au seuil de mon intériorité. Je suis là et je tourne sur moi-même. Je frappe à ma porte et personne ouvre, ose ouvrir. Le vide éclate dans l’intimité du lieu confiné. Et quand on parvient à entrevoir dans le clair obscur cette intimité, c’est en tâtonnant qu’on y découvre des sentiments en miettes, parcellaires. Tout s’écroule et la chair étouffe, éclate, s’oppresse. Il fait si sombre, si noir.
Les sensations se dispersent à chaque fois qu’on tente de les réunir. Elles reviennent aussitôt. C’est une sorte de vertige fixé.
Premier billet que je n’avais pas encore lu…
… depuis le temps que je suis ton blog.
Je le trouve juste poétique, un peu sombre mais c’est ce qui fait sa beauté, à cet article. Bref, mais bien comme il faut, précis.
Merci !