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Hotel Fauna, Valparaiso

Réserver l’hôtel     Je suis restée une grosse semaine à Valparaiso et je suis tombée amoureuse de Fauna Hôtel. J’ai eu l’impression de trouver une petite maison dans Valparaiso….

28.09.2017

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May, Toulouse
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Qui suis-je ?

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





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[Note de fin février] Depuis des semaines, je ran [Note de fin février] Depuis des semaines, je range. J’organise. Je jette, je donne. J’ordonne. Je fais des dossiers. J'essaie d’apprivoiser mon bordel et mes incertitudes. L’idée me fait sourire quand je l’écris. Pour la première fois en dix ans, rien ne dépasse dans la bibliothèque. Ni dans la cuisine, ni dans les placards, ni même dans les dossiers de mon ordinateur. 

Tout est propre, à sa place. Et même s'il est encore bien ancré à l'intérieur, mon joyeux bordel semble s'être évaporé quand je regarde mon appartement. 

Les journées douces d’hiver, je coupe le chauffage. J’enfile un gros pull et j’ouvre les fenêtres. J’ai besoin de silence, d’espace et d’air. J’enlace ma solitude. Je vais marcher. Souvent seule, parfois avec Holly. Plus les années passent, plus Holly préfère le canapé à nos longues balades. En automne, elle aura douze ans. 
J’observe le ciel bleu. Je respire. Je choisis les trottoirs au soleil. Je prends des photographies. J’écris à nouveau. J’écris les doutes, les peurs et mes incohérences. J’écris pour y mettre de la distance. J’écris pour calmer mes angoisses. 
J’écris pour tenter de retrouver mon souffle. 

Ce n’était pas arrivé depuis des années. Je ressens le désir de conserver une trace de ces émotions passagères. De jouer avec. De les modeler, de les transcender. Je ne sais pas vraiment quelle forme cela prendra.
Depuis début janvier, je prends une photographie par jour. 
Je trouve trouve ça fabuleux de retrouver le chemin et la connexion avec ma créativité. Avec cette pulsion, si singulière, de vie. 

Je sens que je mue. Je sais que je suis en transition. Je vais bien. Et même si c’est parfois inconfortable, je crois que c’est ça finalement grandir et devenir adulte : sentir le poids des responsabilités et apprendre à y faire doucement face. S'entourer de douceur. S’organiser plutôt que de se laisser couler, plutôt que de faire l’éloge de la fuite. Apprendre à nager, à flotter et à regarder avec calme l’horizon bleu. 

Un pas après l’autre, devenir presque - presque - grande.
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
Mon amour, mon trésor ; je savoure chaque instant Mon amour, mon trésor ; je savoure chaque instant avant : avant toi, avant toi et ton coeur qui bat contre le mien. Avant ton regard si neuf et si pur sur le monde. Avant ton odeur et ta peau contre la mienne.

Avant toi, et notre rencontre.

Neuf mois que l’on s’apprend, qu’on grandit et se découvre ensemble. Neuf mois que tu me colles au coeur et au corps.
Neuf mois à ne penser qu’à toi. A vivre pour toi.
Neuf mois à te veiller. 

On ne s’est jamais vu et nous ne faisons qu’un.

Dans ma tête, dès le réveil, j’énumère les dernières fois sans toi. Le dernier coucher de soleil, le dernier voyage, la dernière brasse dans la piscine. Le dernier restaurant avec ton papa. Le dernier livre lu dans le silence précieux de la nuit.

Le dernier café, le matin, sur la place ensoleillée à côté de l’appartement. Il fait si doux, le soleil n’est pas encore fort. La place est calme. Le temps semble s’étirer. Je prends mon moleskine et je t’écris. Je savoure ce moment précieux. 

Je t’écris pour que tu saches combien tu es désiré, attendu, aimé avant même ton premier souffle. Je t’écris, mon amour, pour que tu n’en doutes jamais.

Tu n’es pas vraiment là et, tu sais, on ne parle que de toi. Je ne pense qu’à toi. Tu es ma plus belle obsession.

Je marche, je gambade. On me dit d’arrêter de courir. Mais moi, tu sais, j’ai l’impression, à chaque pas, de me rapprocher un peu plus de toi. De notre rencontre. 

Je prépare ton arrivée. Je me prépare. Je nous prépare. Je pense à mon corps devenu ta maison et à ma peau devenue frontière.

J’achète des doudous, des layettes, des langes. Je fais un pas de côté. Je suis sortie du monde. Je m’offre une part de lenteur et de poésie. Je tisse un nid confortable, hors du tumulte de la ville, pour l’été. 

J’écoute les gens parier sur la date de ta venue au monde, sur ton sexe, sur ton prénom. Ils disent que tu seras lion, que tu. Je m’absente de la conversation. Je pose ma main sur mon ventre et je t’imagine de l’autre côté.
Alors, je ferme les yeux et je te murmure des mots doux. Je sais que tu sais déjà tout. 1/2
Mon amour, mon trésor ; Alors, voilà, on arrive Mon amour, mon trésor ;

Alors, voilà, on arrive déjà à la fin de ce tout premier voyage ensemble. Dans quelques semaines, tes poumons se gonfleront d’air pour la première fois. Dans quelques jours, je devrai te partager au monde.

Déjà. 
Déjà, nous serons deux.
Déjà, je ne pourrai plus te protéger de tout. 

On va vivre, ensemble, la plus folle des aventures. Celle, pour toi, de vivre. Celle, pour moi, de devenir mère. De devenir ta maman. 

Tu n’es pas encore né et tu m’offres le plus incroyable des cadeaux. Si tu savais combien tu m’as fait grandir et combien tu m’as apaisée depuis que tu t’es niché au creux de moi cet automne dernier.

Mon soleil, je te promets de toujours t’entourer de tendresse, d’amour et de beaux mots. De t’aimer sans frontières et limites. De, toujours, veiller sur toi. 
De tout faire pour que tu deviennes une personne libre et respectueuse. Confiante et sereine.

Je te promets, ma lumière, de te construire un rempart protecteur et de faire de ton enfance la plus merveilleuse des fêtes. De tenter de te protéger sans te limiter, de prendre soin de toi sans te contraindre. De te guider sans t’interdire. De chérir, envers et contre tout, ta liberté. 

Je sais déjà que cela ne suffira pas et qu’un jour, bien trop tôt, tu t’écorcheras. Ce jour-là, je t'apprendrai à plier et, ensemble, on se relèvera. On fera fleurir nos cicatrices. On ira voir la mer et on remplira nos poumons d’air iodé. Je t'apprendrai la force apaisante de la mer. 

Je t’apprendrai à te fabriquer des ailes solides et à ne pas avoir peur ni du vent ni des tempêtes. On volera, toi et moi, et on découvrira la beauté du monde.

Et puis, un matin, je t’observerai prendre ton envol. Je m’étonnerai de la fulgurance du temps qui passe et de l’adulte que tu seras devenu. Je te serrerai dans mes bras et je te murmurerai de savourer chaque saison qui passe.
Tu riras, tu seras léger. Tu seras beau, tu seras déjà loin. Je sentirai, tout à coup, le poids des années sur ma chair. 

Mon minuscule, tu es entre deux mondes, entre deux rives : prends tout ton temps pour naitre, pour grandir, pour vivre. Ton rythme sera, toujours, le mien. Je t'aime.

Maman
Et puis, il y a eu le manque. Le manque d’extrao Et puis, il y a eu le manque. Le manque d’extraordinaire, de soleil, de poésie. Sur un coup de tête, ou de cœur, faire son sac.

Fuir la routine et ses angoisses. Fuir le ciel gris qui semble peser sur les épaules. Fuir la petite voix à l’intérieur. Fuir le quotidien qui vous prend à la gorge, vous saisit et vous empêche de respirer. Fuir. 

Fuir les questions sans réponse. Les laisser flotter, les oublier presque. Jeter des kilomètres avec la vie d’adulte. Avec ses responsabilités, ses devoirs et ses contraintes. 

D’abord la mer, ensuite le ciel bleu. Après ; après, dis mon amour, on verra, d’accord ? 

Louer un scooter, éteindre son téléphone. Savourer le soleil. Savourer l’été en hiver. Savourer la légèreté retrouvée. S’envelopper d’amour, de beauté et de lumière. Respirer, au milieu de l’hiver, à pleins poumons. Se nourrir de tendresse, du bruit des vagues et de churros. 

Ce samedi matin, au lever de soleil, lundi semblait si loin.
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024

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