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Se souvenir des belles choses. Toujours.

{ carnet d’instantanés et de sourires }

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Le calendrier de 2014 à imprimer

  Avant dernier jour, et dernière création à télécharger (déjà !) : un calendrier 2014 à télécharger ! Chaque année, je prends autant de plaisir à vous concocter un calendrier…

23.12.2013

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May, Toulouse
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Qui suis-je ?

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





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Sa bouche qui me dévore.
Sa main potelée qui s Sa bouche qui me dévore.
Sa main potelée qui s’agrippe, se colle, m’étreint.
Il me mange. Il me respire. Il se blottit contre moi, ou peut-être est-ce moi. Nos frontières sont floues. Troublées, douces, poreuses.

Je ferme les yeux. Je le savoure, je le caresse.
Il me console d’un rien. Il me rassure de tout.
À ses côtés, le temps suspend sa cavalcade. C’est nous, et puis le monde. 

Petit être minuscule si tendre ; tu as illuminé mon quotidien. Tu as fait briller mon étoile. 

-
Sûrement une de mes photographies préférées de @solenne_jakovsky 
Oh, la joie de revenir écrire par ici ! 🤸‍♂️
Ceci est mon corps, il porte mon enfant. Il est t Ceci est mon corps, il porte mon enfant. 
Il est terre d'accueil. 

Il protège, nourrit, berce. 
Il est une armure, un rempart face au monde extérieur.
Il est une maison douce, une maison tortue. Un nid bienfaiteur.

J’observe mon ventre et ma peau tendue, prête à s'ouvrir. Il fait chaud. Je porte une robe légère. Je te porte, ou c’est peut-être toi qui me portes finalement, 
Je sais que ce sont les derniers moments ensemble, juste tous les deux, hors du monde. Alors, je nous savoure, je nous profite. Je nous rêve, je nous observe. 

Je nous écris. Je voudrais me souvenir de toutes les émotions, toutes les sensations, toutes les pensées qui me traversent.
Je voudrais que tu saches cette invincible force que tu m’as insufflé durant neuf mois. 
Je m'étonne, chaque jour, de la puissance de mon corps et ses contours mouvants.

Bientôt, mon ventre s'ouvrira et mon cœur explosera.
Bientôt, peut-être demain, déjà, nous serons trois. Tu porteras, en toi, la promesse d'une vie nouvelle. Je ne sais plus si je dois compter les heures, ou les jours. Avec toi, j’ai perdu la notion du temps. Je suis entre entre deux rives. Je vogue.

Demain, ou peut-être vendredi, tes poumons se gonfleront d'air, tu seras parmi nous, parmi les vivants. Toi, tu naitras, et moi, je serai honorée du plus beau rôle d'une vie. 

En attendant, la joie.
En t'attentant, je me laisse bercer par le langueur de ces journées sans début ni fin. 
Je saisis la magie de ces jours suspendus. 

Mes doigts sur mon ventre ; j’imagine ton visage, ta peau douce et tes cuisses minuscules. Ton regard sur nous, tes joues à croquer, et ton petit nez. 
Je te dessine. Je te pense. Je te comprends. Je te sais. 

Je me découvre maman kangourou, koala, louve, cigogne. Je te couve. Au milieu de l'été, je déambule. Au coeur de la ville, le nez au vent ; je te porte, te berce, te caresse. Je suis si reconnaissante, et fière, de te savoir blotti sous ma peau. 

J'observe, en moi, ébahie, le miracle de l’amour.
Neuf mois de toi. Neuf mois, neuf mois presque dix Neuf mois de toi.
Neuf mois, neuf mois presque dix, neuf mois déjà que je suis maman, que je suis ta maman. Que tu as élargi la carte de mon monde.

Depuis vendredi, tu rampes. Tu te balades gaiement entre les meubles, les émotions et nos jambes. Je t’observe. Tu agrippes, attrapes, goûtes. Tu t’étonnes de tout. Tu fais des grimaces. Tu gigotes. Tu tapes dans les mains et ris. Tu pleures. Tu aimes. Tu saisis tout ce qui passe devant toi. Tu es intense, têtu, joyeux. Tu grandis, tu deviens un tout petit garçon, notre garçon. Tu es si vivant.

Aujourd’hui, c’est la fête des mères. Tu as ouvert les yeux à 9h30 ce matin. Je crois que c’était ton cadeau. Ça, et ton sourire qui pétille et nous éclabousse. Ça et ce « maman » qui pulvérise toutes mes angoisses et mes urgences à chaque fois que tu le prononces.

Aujourd’hui, c’est ma première fête en tant que maman. On est avec ta mamie et ton papi dans le jardin. Tu fais la sieste pendant que je t’écris ces quelques lignes. Mon trésor, mon amour, sache que la vie est merveilleuse et colorée à tes côtés. Je voudrais que tu ne doutes jamais de ça.

La maternité est une terre sauvage et complexe. Je n’en savais rien avant toi.
Je découvre la puissance des femmes. J’apprends la résilience, la force et le courage des mères. Je m’étonne de la vie et de tous ces chemins que je n’avais jamais imaginés ni même aperçus avant ta naissance.

Neuf mois que je porte un regard tendre, admiratif et solidaire, envers les mères. Maintenant, je sais. Je sais les injonctions, les doutes, les inégalités. Je sais la colère et la rage. Je sais les injustices. Je sais les nuits à veiller, le corps abimé et la fatigue qui colle au coeur.
Je découvre ton rire qui panse et console de tout. Je me découvre animale, forte et instinctive. Je me découvre mère.

Mon amour, mon enfant, tu as neuf mois, presque dix ; on célèbre les mères aujourd’hui. Je sais ma chance d’être maman, d’être ta maman.
Mon amour, mon trésor, je ferai tout pour que tu continues à être aussi vivant et curieux. Pour que tu aies une vie qui enchante. Une vie joyeuse, libre, passionnée et audacieuse.

Je t’aime
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
Et puis, il y a eu le manque. Le manque d’extrao Et puis, il y a eu le manque. Le manque d’extraordinaire, de soleil, de poésie. Sur un coup de tête, ou de cœur, faire son sac.

Fuir la routine et ses angoisses. Fuir le ciel gris qui semble peser sur les épaules. Fuir la petite voix à l’intérieur. Fuir le quotidien qui vous prend à la gorge, vous saisit et vous empêche de respirer. Fuir. 

Fuir les questions sans réponse. Les laisser flotter, les oublier presque. Jeter des kilomètres avec la vie d’adulte. Avec ses responsabilités, ses devoirs et ses contraintes. 

D’abord la mer, ensuite le ciel bleu. Après ; après, dis mon amour, on verra, d’accord ? 

Louer un scooter, éteindre son téléphone. Savourer le soleil. Savourer l’été en hiver. Savourer la légèreté retrouvée. S’envelopper d’amour, de beauté et de lumière. Respirer, au milieu de l’hiver, à pleins poumons. Se nourrir de tendresse, du bruit des vagues et de churros. 

Ce samedi matin, au lever de soleil, lundi semblait si loin.
Et puis, Holly 💛 Et puis, Holly 💛
La première tétée, ton corps à peine sorti de La première tétée, ton corps à peine sorti de mien.
Une respiration, une caresse. 

Ta bouche maladroite qui cherche mon sein. 
Tes doigts minuscules sur ma poitrine, mes mains qui te découvrent et te cajolent.
Ta fragilité contre mon corps fort et puissant. 

Peau à peau, coeur contre coeur, nous ne faisons qu’un.
Connectés, liés, soudés à jamais. 

Dans le silence, ton regard qui croise le mien. 
Ton couinement de satisfaction. 

Allaiter, partout, tout le temps. 
Le matin, le midi, le soir. La nuit. 

La tétée qui console, qui rassure, qui panse. 
Celle contre la douleur, la fatigue et le chagrin. 
Celle pour grandir, pour apaiser, pour vivre.
Celle pour se retrouver.

La tétée qui fédère les mères depuis la nuit des temps.
L’allaitement comme un héritage, un don de soi.

La dernière tétée, promesse d’une vie tendre devant toi.
Je suis devenue maman fin juillet. Mon petit princ Je suis devenue maman fin juillet. Mon petit prince fait la sieste à mes côtés pendant que je vous écris ces quelques lignes.

Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour vous écrire, ni combien de fois il m’appellera pour un câlin, se nourrir, ou jouer.
Je ne sais pas combien de fois je le regarderai et j’oublierai tout.

Je sais l’océan de tendresse dans lequel je baigne depuis sa naissance. Je sais la douleur vive de l’accouchement. Je sais la fatigue chevillée au corps et l’amour qui fait tout oublier, l’amour qui emporte tout. Je sais l’évidence.
Je sais les réveils dans le silence de la nuit et sa bouche qui cherche mon sein dans l’obscurité. Je sais son couinement de satisfaction qui m’apaise et me fait oublier la fatigue. Je sais ses doigts minuscules qui s’agrippent quand je le cajole. Je sais son regard qui s’ouvre quand il entend ma voix et que je m’approche de lui.

Je sais l’amour inconditionnel. Je sais aussi que le plus beau, et sûrement le plus dur, est à venir.
Je sais la chute d’hormones, les doutes, la peur. La douleur et la fatigue. Je sais les larmes malgré la joie, malgré l’amour, malgré son coeur qui bat.

Je sais l’ambivalence. Je ne sais pas comment on fait pour gérer une entreprise avec un nourrisson. Je ne sais pas comment on fait pour écrire ou créer quand on ne dort pas.

J’ai tout à apprendre. Alors, je jongle. Je profite de chacune de ses siestes. Je profite de lui. Je suis hors du monde, hors du temps. Je me relis. Je m’endors en me relisant. J’apprivoise ce quotidien. J’essaie de m’organiser, de créer, d’écrire. Je tâtonne.

J’ai des questions qui débordent. Je me questionne sur la place - et la nécessité - de créer dans mon quotidien. Je réfléchis sur ma présence et ma disponibilité. Sur mon identité. Sur ce que j’ai envie de transmettre à mon fils, sur l’image à travers moi qu’il aura des femmes. Je voudrais qu’il soit fier, je voudrais être une maman présente, passionnée, épanouie et heureuse.

Je voudrais tout. Je cherche l’équilibre.
J’ai peu de réponses. Alors, en attendant, je le serre fort contre moi, je ferme les yeux et je le respire. Je lui murmure des mots doux et je lui promets d’être toujours là pour lui.
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024

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