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Se souvenir des belles choses. Toujours.

{ carnet d’instantanés et de sourires }

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Dormir dans un phare – île de Ré

On était en avril. C’était un samedi. La veille, Anthony était rentré dans la nuit de Luxembourg. Vers midi, on a pris la voiture et la direction de l’océan. Sur le…

18.05.2015

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May, Toulouse
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J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





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30 septembre, au revoir l’été 30 septembre, au revoir l’été
30 septembre, au revoir l’été 30 septembre, au revoir l’été
Cinq ans. Cinq ans que je n’avais pas pris l’a Cinq ans. Cinq ans que je n’avais pas pris l’avion. Cinq ans que je n’avais pas fermé les yeux en sachant que je me réveillerai, quelques heures plus tard, sur une terre inconnue.

Cinq ans. Cinq ans, c’est long. Cinq ans et le Covid. Cinq ans et la terre qui brule. Cinq ans et Les mots à l’affiche. Cinq ans et une rupture qui fracasse mes croyances. J’étais à l’aube de mes trente ans. Boum. Les rêves de môme. Boum. Les plans sur la comète et le tableau parfait. Boum. Cinq ans d’oubli et de fêtes. Cinq ans de passion, d’addictions et de fuite.

Et puis l’impulsion. C’est l’hiver. Le coeur est glacé. Dehors, ll fait soleil. Sur le pointe des pieds, ouvrir la fenêtre. Respirer. S'autoriser, enfin, à respirer à nouveau. Soudain, les rêves qui semblent s’éveiller, et la petite vie qui reprend, plus forte, ses droits.

Cinq ans, c’est long. Cinq ans. Soixante mois. Deux cent soixante semaines. Cinq ans à oublier l’attente, l’impatience et la vue depuis le hublot.
Cinq ans à apprivoiser, au bord de l’abîme ses envies et ses peurs. Cinq ans à oublier. Cinq années à s’oublier, putain.

Dans onze jours, j’aurai trente-cinq ans et le désir ardent d’exister et de vivre.
Je suis sur la route pour l’océan. Je suis sur Je suis sur la route pour l’océan. 
Je suis sur la route pour l’Espagne. 
J’ai les yeux encore endormis et la lenteur du trajet me secoue. La fatigue me colle au corps, ou au cœur, je ne sais plus trop. J’ai passé la semaine à courir et à jongler pour avoir le moins de mails, SMS, choses et bricoles urgentes dans ma petite tête. 

Et puis, voilà, cinq heures s’étendent devant moi. Voici le calme, le silence et la lenteur. 
À l’horizon, le brouillard. Dans les oreilles, de la musique douce. 

Je suis sur la route pour tenter d’écrire et de retrouver un peu d’apaisement et de sens loin des notifications incessantes, des rendez-vous qui s’accumulent sur l’agenda et du temps qui semblent s’évaporer entre le réveil et la nuit. 

Je suis sur la route pour ouvrir les yeux, explorer et prendre un peu de hauteur. Pour longer la côte, m’étonner de la couleur du ciel et me dire, comme à chaque fois, que j’aimerai bien vivre en Espagne. Ou qu’importe le lieu, tant qu’il y a des nouveaux repères, des belles personnes à rencontrer, des plats à découvrir et un monde à tisser. 

Je suis sur la route et je me rappelle mes 19, 25 et 30 ans où je parcourais le monde en faisant des sauts, parfois, pour retrouver mon nid et mes essentiels. Je me souviens de cet équilibre délicat que j'avais fini par trouver. Je voulais tout voir tout connaitre tout comprendre. Je ne savais pas encore que ma quête était vaine. 
Je ferme les yeux et je me souviens de la beauté du monde et de ce sentiment de solitude qui me saisissait parfois aussi dans ces instants-là. Je me souviens de ma fierté de partir, avec mon sac à dos, pour le bout du monde. Des paysages désertiques au Chili, de la beauté de Petra, des petits-déjeuners à Singapour et des routes infinies en Australie. C’était beau, grand, infini.

Je découvrais, au milieu du monde, une force en moi insoupçonnée.
La tête encore, un peu, dans les nuages La tête encore, un peu, dans les nuages
Marseille, août 2022 Marseille, août 2022
Dimanche, la tête dans les nuages Dimanche, la tête dans les nuages
Après avoir réservé le vol pour Ibiza et le van Après avoir réservé le vol pour Ibiza et le van, je me suis demandé ce que l'on pourrait bien y faire début avril quand on n'a pas mis les pieds dans une discothèque depuis plus de dix ans et que l'on déteste la musique forte. 

Puis, les questions sont arrivées. Est-ce si facile à conduire comme mon papa me le répète ? A-t-on froid la nuit dans un van ? Et si j'ai peur ? Et si j'ai envie de faire pipi ? Et si je suis malade ? Mais, d'ailleurs, on se lave comment quand il ne fait pas encore si chaud ? 

Alors, pour me rassurer, j'ai préparé un programme pour la première fois de ma vie. J'ai noté les paysages, les horizons et les kilomètres entre chaque étape. J'ai lu, regardé et observé Ibiza depuis mon écran d'ordinateur. 
Et surtout, surtout, je me suis promis de ne pas m'en vouloir : si j'avais peur, si j'avais froid ou si je trouvais la vie en van trop inconfortable ; je pourrais toujours réserver un hôtel et cela ne serait pas un drame. Cela ne ferait pas de moi une personne nulle non plus d'ailleurs. 

Pour la première nuit, j'avais noté que le parc naturel de Ses Salines était seulement à quelques kilomètres de la vieille ville d'Ibiza et de l'aéroport.

J'avais alors pensé que je pourrais y dormir. Cette idée m'avait rendue infiniment heureuse. C'était donc ça la magie d'une maison roulante : avoir le luxe de choisir, chaque jour, chaque nuit, les toutes premières et les toutes dernières images qui apparaîtront sous mes yeux.

Et pour ce dimanche matin, j'avais décidé que cela serait cette vue-là. Quand j'ai pris cette photographie, je me suis dit que parfois, dans la vie, la réalité était bien plus chouette, simple et surprenante que nos rêves et que c'était une merveilleuse nouvelle. 

PS : j'ai eu froid, j'ai eu pipi la nuit, j'ai calé, j'ai eu peur de tomber dans la mer lors d'un démarrage en côte, j'ai pensé que j'arriverais jamais à me garer dans une place pour six voitures, j'ai eu soudain très chaud. Mais alors, qu'est-ce-que c'était chouette, qu'est-ce que c'était beau, qu'est-ce que c'était doux.
S’arrêter sur le bord de la route en allant rej S’arrêter sur le bord de la route en allant rejoindre l’atelier et ouvrir grand grand les yeux ☀️ (Holly aussi)

© 2023 Vie de Miettes

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