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Se souvenir des belles choses. Toujours.

{ carnet d’instantanés et de sourires }

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Postés dans: Lisbonne

Note du dimanche-lundi

  J’ai l’impression d’un doux rituel, d’une rencontre que je m’offre tout juste après, ou avant, la course. C’est peut-être aussi, une jolie façon de commencer et de terminer les…

30.04.2018

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May, Toulouse
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Qui suis-je ?

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





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La première tétée, ton corps à peine sorti de La première tétée, ton corps à peine sorti de mien.
Une respiration, une caresse. 

Ta bouche maladroite qui cherche mon sein. 
Tes doigts minuscules sur ma poitrine, mes mains qui te découvrent et te cajolent.
Ta fragilité contre mon corps fort et puissant. 

Peau à peau, coeur contre coeur, nous ne faisons qu’un.
Connectés, liés, soudés à jamais. 

Dans le silence, ton regard qui croise le mien. 
Ton couinement de satisfaction. 

Allaiter, partout, tout le temps. 
Le matin, le midi, le soir. La nuit. 

La tétée qui console, qui rassure, qui panse. 
Celle contre la douleur, la fatigue et le chagrin. 
Celle pour grandir, pour apaiser, pour vivre.
Celle pour se retrouver.

La tétée qui fédère les mères depuis la nuit des temps.
L’allaitement comme un héritage, un don de soi.

La dernière tétée, promesse d’une vie tendre devant toi.
[Note de fin février] Depuis des semaines, je ran [Note de fin février] Depuis des semaines, je range. J’organise. Je jette, je donne. J’ordonne. Je fais des dossiers. J'essaie d’apprivoiser mon bordel et mes incertitudes. L’idée me fait sourire quand je l’écris. Pour la première fois en dix ans, rien ne dépasse dans la bibliothèque. Ni dans la cuisine, ni dans les placards, ni même dans les dossiers de mon ordinateur. 

Tout est propre, à sa place. Et même s'il est encore bien ancré à l'intérieur, mon joyeux bordel semble s'être évaporé quand je regarde mon appartement. 

Les journées douces d’hiver, je coupe le chauffage. J’enfile un gros pull et j’ouvre les fenêtres. J’ai besoin de silence, d’espace et d’air. J’enlace ma solitude. Je vais marcher. Souvent seule, parfois avec Holly. Plus les années passent, plus Holly préfère le canapé à nos longues balades. En automne, elle aura douze ans. 
J’observe le ciel bleu. Je respire. Je choisis les trottoirs au soleil. Je prends des photographies. J’écris à nouveau. J’écris les doutes, les peurs et mes incohérences. J’écris pour y mettre de la distance. J’écris pour calmer mes angoisses. 
J’écris pour tenter de retrouver mon souffle. 

Ce n’était pas arrivé depuis des années. Je ressens le désir de conserver une trace de ces émotions passagères. De jouer avec. De les modeler, de les transcender. Je ne sais pas vraiment quelle forme cela prendra.
Depuis début janvier, je prends une photographie par jour. 
Je trouve trouve ça fabuleux de retrouver le chemin et la connexion avec ma créativité. Avec cette pulsion, si singulière, de vie. 

Je sens que je mue. Je sais que je suis en transition. Je vais bien. Et même si c’est parfois inconfortable, je crois que c’est ça finalement grandir et devenir adulte : sentir le poids des responsabilités et apprendre à y faire doucement face. S'entourer de douceur. S’organiser plutôt que de se laisser couler, plutôt que de faire l’éloge de la fuite. Apprendre à nager, à flotter et à regarder avec calme l’horizon bleu. 

Un pas après l’autre, devenir presque - presque - grande.
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
[La vie au ralenti] C’est la chose la plus compl [La vie au ralenti] C’est la chose la plus complexe que j’ai à gérer avec la maternité : la gestion de mon temps et de mes priorités.
Le temps pour m’occuper de mon si petit et fragile bébé, le temps pour gérer mon entreprise - encore si petite et fragile. Le temps pour ma famille, mon amoureux, mes amis. Le temps pour m’occuper de la maison. 
Et, je n’ose plus vraiment l’écrire : le temps pour moi. Pour créer, pour écrire, pour prendre soin de moi. 

Je n’ai jamais admiré la course à la productivité et à la performance. Je n’ai jamais cherché à faire, ou produire, plus. Je souhaite bien faire. Je privilégie la qualité à la quantité. J’ai peu d’amis, mais ce sont évidemment les meilleurs. Je préfère flâner à courir. Acheter peu mais des produits de qualité. Observer le ciel qu’enchainer les rendez-vous. 

Mon unique ambition est d’être heureuse. Je crois que c’est ce qui devrait toujours se cacher derrière l’expression « réussir sa vie ». Je crois que le temps est ce que l’on possède de plus précieux. Je crois aussi que les premières années auprès d’un nourrisson sont souvent les plus intenses, précieuses justement et vertigineuses d’une vie. 

Alors, je jongle. Je teste. Je me teste, je me découvre. J’ai tout à apprendre.
J’essaie de trouver mes marques. J’essaie de me créer de nouveaux repères. J’essaie. Je m’émerveille chaque matin de la douceur de mon bébé. Il m’apprend la lenteur et la patience. J’allaite. Je le regarde. J’essaie de ne pas regarder l’heure. De savourer avec lui ces moments qui n’appartiennent qu’à nous. 

J’essaie de ne pas m’en vouloir de ne pas être performante. De bercer mon bébé plutôt que de boucler la collection de janvier. J’essaie de dormir malgré la pile de choses à faire. Je me mordille les lèvres quand je vois une faute, un mail que j’ai oublié. Je m’en veux, et je mentirai si j’écrivais le contraire.

J’essaie de me recentrer et de me rappeler que dans cinq, dix, ou vingt ans, ce n’est pas une faute que je pourrais regretter, mais le temps manqué avec mon fils. J’essaie de faire de mon mieux et c’est beaucoup. 

Je vous souhaite un week-end au ralenti
Et puis, il y a eu le manque. Le manque d’extrao Et puis, il y a eu le manque. Le manque d’extraordinaire, de soleil, de poésie. Sur un coup de tête, ou de cœur, faire son sac.

Fuir la routine et ses angoisses. Fuir le ciel gris qui semble peser sur les épaules. Fuir la petite voix à l’intérieur. Fuir le quotidien qui vous prend à la gorge, vous saisit et vous empêche de respirer. Fuir. 

Fuir les questions sans réponse. Les laisser flotter, les oublier presque. Jeter des kilomètres avec la vie d’adulte. Avec ses responsabilités, ses devoirs et ses contraintes. 

D’abord la mer, ensuite le ciel bleu. Après ; après, dis mon amour, on verra, d’accord ? 

Louer un scooter, éteindre son téléphone. Savourer le soleil. Savourer l’été en hiver. Savourer la légèreté retrouvée. S’envelopper d’amour, de beauté et de lumière. Respirer, au milieu de l’hiver, à pleins poumons. Se nourrir de tendresse, du bruit des vagues et de churros. 

Ce samedi matin, au lever de soleil, lundi semblait si loin.
Le dernier voyage avant celui qui m’amènera ju Le dernier voyage 
avant celui qui m’amènera jusqu’à toi
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi

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