Facebook Instagram Twitter Hellocoton Google + RSS

Se souvenir des belles choses. Toujours.

{ carnet d’instantanés et de sourires }

  • A propos
  • Quotidien
    • Master Web Editorial
    • Erasmus
  • Création
  • Voyages
    • Londres
    • Luxembourg
    • Malte
    • Maroc
    • Mexique
    • Portugal
    • République Dominicaine
    • Suède
    • Thaïlande
    • Guyane
    • Laponie
    • Andalousie
    • Canada
    • Egypte
    • Italie
    • Jordanie
    • France
  • Contact
  • Portfolio

Postés dans: Toulouse

Emilie Massal, photographe lifestyle à Toulouse

  J’avais, tellement, tellement, hâte de vous parler d’Émilie : Émilie est photographe à Toulouse et Paris – et elle se déplace là où vous le souhaitez pour vous photographier….

10.05.2017

may Adopter une affiche

On reste en contact ?

Rejoindre la newsletter

may

May, Toulouse
{ vivre d'amour et de beaux mots }

Facebook Twitter Instagram

Qui suis-je ?

J’aime. Créer. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Imaginer. Photographier. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée.

L’instant où l’avion décolle. Et puis, la vue par le hublot. La mélodie d’un piano, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Le bruit de pas sur le parquet. Le silence. La justesse d’un roman.

Je crois en la beauté de la vie. Je crois en l’amour. Je crois en la douceur. Je crois en l'humain. Je crois que les rêves sont faits pour être réalisés.





  • A propos
  • Les mots à l’affiche
  • Les belles adresses
  • Erasmus
  • Archives
  • FAQ
  • Créations sur Saxe

J'y ai glissé un peu de moi

  • Photographe mariage Toulouse
  • Godiche
  • Home organiser Toulouse
  • Journal de Saxe
  • Amélie
  • Emilie Massal
  • Florence
  • Massage Auriol

Les blogs que j'aime (beaucoup)

  • Audrey
  • Marion
  • Marie Anh
  • Aubes
  • Noémie
  • Emma
  • Camille
  • Fabienne
  • Justine
  • Camille
  • Anne
  • Caroline
Découvrir tous les blogs
Créé, avec ♥, et bonne
humeur par May
  • A propos
  • FAQ
  • Blogroll
  • Archives
  • Contact
  • Mentions légales
[Note de fin février] Depuis des semaines, je ran [Note de fin février] Depuis des semaines, je range. J’organise. Je jette, je donne. J’ordonne. Je fais des dossiers. J'essaie d’apprivoiser mon bordel et mes incertitudes. L’idée me fait sourire quand je l’écris. Pour la première fois en dix ans, rien ne dépasse dans la bibliothèque. Ni dans la cuisine, ni dans les placards, ni même dans les dossiers de mon ordinateur. 

Tout est propre, à sa place. Et même s'il est encore bien ancré à l'intérieur, mon joyeux bordel semble s'être évaporé quand je regarde mon appartement. 

Les journées douces d’hiver, je coupe le chauffage. J’enfile un gros pull et j’ouvre les fenêtres. J’ai besoin de silence, d’espace et d’air. J’enlace ma solitude. Je vais marcher. Souvent seule, parfois avec Holly. Plus les années passent, plus Holly préfère le canapé à nos longues balades. En automne, elle aura douze ans. 
J’observe le ciel bleu. Je respire. Je choisis les trottoirs au soleil. Je prends des photographies. J’écris à nouveau. J’écris les doutes, les peurs et mes incohérences. J’écris pour y mettre de la distance. J’écris pour calmer mes angoisses. 
J’écris pour tenter de retrouver mon souffle. 

Ce n’était pas arrivé depuis des années. Je ressens le désir de conserver une trace de ces émotions passagères. De jouer avec. De les modeler, de les transcender. Je ne sais pas vraiment quelle forme cela prendra.
Depuis début janvier, je prends une photographie par jour. 
Je trouve trouve ça fabuleux de retrouver le chemin et la connexion avec ma créativité. Avec cette pulsion, si singulière, de vie. 

Je sens que je mue. Je sais que je suis en transition. Je vais bien. Et même si c’est parfois inconfortable, je crois que c’est ça finalement grandir et devenir adulte : sentir le poids des responsabilités et apprendre à y faire doucement face. S'entourer de douceur. S’organiser plutôt que de se laisser couler, plutôt que de faire l’éloge de la fuite. Apprendre à nager, à flotter et à regarder avec calme l’horizon bleu. 

Un pas après l’autre, devenir presque - presque - grande.
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
21 juin, on dirait l’été. Je n’ai pas vu pa 21 juin, on dirait l’été.

Je n’ai pas vu passer l’automne. Ni l’hiver, ni le printemps. Les saisons ont filé. J’ai couru derrière. 

J’ai fait des cartons, des dossiers, des plans sur la comète. 

En avril, j’ai eu trente-six ans. J’ai déménagé dans un appartement à quelques pas de la place du Capitole. Quelques jours plus tard, j’ai glissé une bague qui brille à mon doigt.

Sur le chemin, j’ai oublié la peur. Je l’ai troqué pour la confiance, l'amour et la sérénité des beaux jours.

J’attends cet été depuis des mois. Depuis des années dans le fond. On est le 21 juin et j’ai l’impression qu’hier nous fêtions Noël. A la fenêtre, il neigeait encore. 

Alors, voici les beaux jours. 
Voici le temps de l’amour et de ralentir.

Bonjour l'été !
Je suis devenue maman fin juillet. Mon petit princ Je suis devenue maman fin juillet. Mon petit prince fait la sieste à mes côtés pendant que je vous écris ces quelques lignes.

Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour vous écrire, ni combien de fois il m’appellera pour un câlin, se nourrir, ou jouer.
Je ne sais pas combien de fois je le regarderai et j’oublierai tout.

Je sais l’océan de tendresse dans lequel je baigne depuis sa naissance. Je sais la douleur vive de l’accouchement. Je sais la fatigue chevillée au corps et l’amour qui fait tout oublier, l’amour qui emporte tout. Je sais l’évidence.
Je sais les réveils dans le silence de la nuit et sa bouche qui cherche mon sein dans l’obscurité. Je sais son couinement de satisfaction qui m’apaise et me fait oublier la fatigue. Je sais ses doigts minuscules qui s’agrippent quand je le cajole. Je sais son regard qui s’ouvre quand il entend ma voix et que je m’approche de lui.

Je sais l’amour inconditionnel. Je sais aussi que le plus beau, et sûrement le plus dur, est à venir.
Je sais la chute d’hormones, les doutes, la peur. La douleur et la fatigue. Je sais les larmes malgré la joie, malgré l’amour, malgré son coeur qui bat.

Je sais l’ambivalence. Je ne sais pas comment on fait pour gérer une entreprise avec un nourrisson. Je ne sais pas comment on fait pour écrire ou créer quand on ne dort pas.

J’ai tout à apprendre. Alors, je jongle. Je profite de chacune de ses siestes. Je profite de lui. Je suis hors du monde, hors du temps. Je me relis. Je m’endors en me relisant. J’apprivoise ce quotidien. J’essaie de m’organiser, de créer, d’écrire. Je tâtonne.

J’ai des questions qui débordent. Je me questionne sur la place - et la nécessité - de créer dans mon quotidien. Je réfléchis sur ma présence et ma disponibilité. Sur mon identité. Sur ce que j’ai envie de transmettre à mon fils, sur l’image à travers moi qu’il aura des femmes. Je voudrais qu’il soit fier, je voudrais être une maman présente, passionnée, épanouie et heureuse.

Je voudrais tout. Je cherche l’équilibre.
J’ai peu de réponses. Alors, en attendant, je le serre fort contre moi, je ferme les yeux et je le respire. Je lui murmure des mots doux et je lui promets d’être toujours là pour lui.
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi
Barcelone, février 2024 Barcelone, février 2024
Ibiza, avril 2023 Ibiza, avril 2023
Le dernier voyage avant celui qui nous amènera j Le dernier voyage 
avant celui qui nous amènera jusqu’à toi

© 2025 Vie de Miettes

Sauf mention contraire, l'ensemble des textes et visuels présents sur ce site sont la propriété exclusive de leur auteur. Merci de ne pas les copier, reproduire ou redistribuer sous quelque forme que ce soit, sans une autorisation écrite de l'auteur.

 

Chargement des commentaires…