
Je porte, en moi, mon premier enfant.
J’ai souvent imaginé écrire ces mots. J’ai souvent rêvé d’écrire ces mots. Je ne sais toujours pas vraiment ce que cela signifie. J’entends les mots. Je les écris, les lis, les rêve souvent. Je les prononce encore, encore et encore : je porte, en moi, mon premier enfant.
Ils deviennent flous, ces mots sont fous.
J’observe mon ventre s’arrondir et mon visage s’apaiser.
Je suis heureuse comme, je crois, ne l’avoir jamais été. Ou plutôt, c’est un bonheur différent, un bonheur serein qui dure, s’étire et s’amplifie au fil des mois.
J’ai, en moi, deux coeurs qui battent.
C’est la plus folle et intense des cavalcades, une tornade qui emporte, saisit et bouscule tout sur son passage: cet enfant, qui, déjà avant de naitre, me fait grandir et pulvérise toutes mes croyances.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, j’ai toujours imaginé que j’aurais du mal à devenir maman, et peut-être avec beaucoup de tristesse, que je ne le serais jamais. C’était devenu une pensée obsédante qui hantait mon quotidien et assombrissait mon regard ces dernières années.
Dans quelques semaines, peut-être quelques jours, je deviendrai mère et j’en ai les larmes aux yeux à vous écrire.
Je porte, en moi, la promesse, la joie et l’énergie d’une vie.

Je lis ton texte et je ressens vraiment cette émotion intense que tu décris, ce mélange de peur, de joie et de promesse. Attendre un enfant change tellement la perception de soi et du monde, chaque instant devient chargé de sens. Avant de devenir mère, j’ai moi-même traversé ces moments de doute, me demandant si je trouverais un équilibre et si je saurais offrir amour et sérénité. J’ai découvert qu’il existe des espaces sûrs où l’on peut échanger, partager et se soutenir dans ses choix de vie. Par exemple, des sites comme site gay Jmec permettent de créer des liens sérieux et sécurisés, rencontrer des personnes proches de chez soi, et partager des expériences de vie dans un cadre discret. Cela peut être précieux pour construire un réseau de soutien solide autour de soi.